Il n’y a pas que dans les téléfilms de Noël qu'il est possible de retrouver son âme d’enfant. Et si les fêtes de fin d'année restent pour beaucoup de personnes LGBTQI+ un moment délicat, certaines parviennent à leur redonner du sens.
"J’aimais bien Noël quand j’étais petit, mais à l’adolescence, et encore plus après mon coming out, j’ai rejeté en bloc cette fête que l’on est censé passer en famille. J’ai simplement arrêté de la célébrer, et me suis mis à appréhender le mois de décembre avec une certaine indifférence." Ces propos de Mikael, médecin de 38 ans, font écho chez nombre de personnes LGBTQI+, pour qui la période des fêtes de fin d'année est vécue parfois avec tristesse, tantôt dans un certain désintérêt, voire avec une haine viscérale pour les sapins, guirlandes, bûches et chants mielleux. ...