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partenaireVIH, PrEP, chemsex… hommes gays et bis, répondez à l'enquête "Rapport au sexe"

Par Santé Publique France le 03/03/2023
Santé publique France mène l'enquête "Rapport au sexe" (ERAS) à destination des hommes gays et bi

L'enquête Rapport au sexe (ERAS) est menée tous les deux ans par Santé publique France (SPF) auprès des hommes gays et bis. Quinze minutes de votre temps pour améliorer les politiques de santé publique à destination des HSH.

Offre de dépistage, prescription de la PrEP, lutte contre l’homophobie… ces sujets sont sensibles, importants et doivent être traités avec intelligence en se basant sur la réalité des situations et non pas sur des a priori. Aussi, les politiques de santé publique s’appuient sur des données statistiques pour se construire et s’améliorer.

Concernant la santé sexuelle des hommes gays et bisexuels, ces statistiques viennent essentiellement de l’enquête Rapport au sexe (ERAS), qui est menée tous les deux ans depuis 2017.

Totalement anonyme, ce questionnaire en ligne s’adresse à tous les hommes (cis ou trans) qui ont des partenaires sexuels masculins. Les hommes qui vivent en couple hétérosexuel et ont occasionnellement des rapports avec d’autres sommes sont aussi concernés. L’enquête est menée par la sociologue Annie Velter, de Santé publique France (qui travaille également sur le programme Sexosafe) et les données sont analysées conjointement par des chercheurs en science sociale de plusieurs laboratoires publics. Aucune exploitation commerciale n’est faite de ces données. En revanche, les associations peuvent s’appuyer dessus pour faire du plaidoyer et faire avancer les droits.

Les principaux résultats sont rendus publics et les données d’ERAS sont citées dans toutes les recommandations françaises concernant la santé sexuelle des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH).

Santé sexuelle mais pas seulement

C’est avec ERAS que nous savons comment évolue l’usage réel du préservatif, quelles sont les stratégies de protection mises en place lors des rapports sexuels, quelle est la proportion d’usagers du chemsex, combien de personnes prennent la PrEP à chaque rapport, quels sont les types de dépistages préférés (au laboratoire, en CeGIDD, en autotest, en TROD)… L'enquête permet aussi de faire le point sur les violences, sur l’homophobie, sur les viols, sur le mal-être et sur les conditions de vie. Une partie est dédiée à ceux qui vivent avec le VIH. L’épidémie de variole du singe (ou mpox, anciennement appelée monkeypox) a également inspiré cette année un certain nombre de questions pour en évaluer l’impact sur nos vies, de même que l’impact du covid et des confinements avaient été questionné dans l’édition précédente.

Plus il y aura d’hommes gays et bis qui vont répondre à cette enquête et plus les données seront fiables. L’objectif est de mieux connaître la diversité des situations et des parcours pour construire une offre de santé qui s’adapte à tous, qui prenne en considération les modes de vie de chacun. C’est aussi l’occasion de donner son avis et d’évaluer l’ensemble des outils de prévention et des services actuellement proposés. ERAS est un moyen de briser les clichés et les idées préconçues, et d’avoir une vision plus juste d’une réalité souvent complexe et nuancée.

>> Cette année l’enquête a lieu du 23 février au 6 avril, alors prenez 15 minutes pour y répondre en cliquant sur ce lien : www.enquete-prevention.fr

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Crédit illustration : Santé publique France