Le film de Keith Behrman reprend le motif classique du jeune gay à la découverte de sa sexualité. Il l'installe dans les hypocrisies de l'époque actuelle, entre acceptation affichée et intolérance persistante.
Il est des bandes-annonce qui savent mettre l'eau à la bouche. Celle de "Giant Little Ones" en fait partie. Ce film Keith Behrman reprend l'idée classique du lycéen américain gay qui découvre sa sexualité. Sans révolutionner le genre, il semble y apporter une touche plus contemporaine, moins gaguesque que "Alex Strangelove" et plus à vif que "Love, Simon".
"Giant Little Ones" raconte l'histoire de Franky (Josh Wiggins) et Ballas (Darren Mann, "Les Nouvelles Aventures de Sabrina"), meilleurs amis depuis l'enfance. Leur amitié s'arrête brutalement, après une nuit alcoolisée où les deux adolescents couchent ensemble. Une scène qu'on imagine pudique. La bande-annonce la limite à des plans sombres sur des mouvements de couette et de bruits de respiration saccadés. Paniqué, Ballas va faire de Franky la risée du lycée.
Les nuances de l'époque
Ses premières images laissent entrevoir un film installé dans son époque, entre acceptation affichée et intolérance persistante. En témoigne cette réplique de la mère de Franky : "Je pensais qu'aujourd'hui il était accepté que les jeunes expérimentent". Un point de vue contrebalancé par une amie des garçons qui dit à Franky que "toi et Ballas avez fait des choses que les garçons hétéros ne sont pas sensés faire".
On peut également espérer une bande-son au poil : la bande-annonce reprend notamment l'excellent "Hope", du groupe français Kid Wise. La sortie américaine du film est prévue pour le 1er mars 2019. Une sortie française a été confirmée, sans date précise pour l'instant.
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Crédit photo : Vertical Entertainment