Tout ce mois de novembre à Paris, au Théâtre de Belleville, l’autrice et comédienne Laurène Marx joue son "stand-up triste" Pour un temps sois peu. Un spectacle en forme de "reprise de pouvoir sur la parole intime des trans". Et un uppercut politique.
"Nous les trans on est des petites sirènes, on change nos corps et nos voix pour plaire au prince mais à la fin de la journée on est toujours renvoyées à cette même réalité cruelle : on est des femmes avec des queues." Pour un temps sois peu, c’est un seule-en-scène dans lequel l’autrice et comédienne Laurène Marx se livre frontalement autant qu’elle bouscule son auditoire. Pendant 1h30, elle prend le micro pour ne (presque) plus le lâcher et ainsi partager ses réflexions, son sarcasme, ses colères… "Là, le gaz, il fuit depuis quinze ans, vingt ans et ça va péter... c’est l’heure d’imploser et crois-moi c’est graphique..."...