Le dernier sextoy de chez Womanizer est sorti et il promet un nouveau type de plaisir en misant tout sur la stimulation interne. Une nouveauté que têtu·, toujours avide d'expériences nouvelles, s’est empressé de tester pour vous aider à vous faire un avis.
Un orgasme en moins de cinq minutes, telle était la promesse du premier Womanizer lancé 2014 par un couple, Michael et Brigitte Lenke. Un Ovni dans le milieu du sextoy qui attisait la curiosité avec son système de pression d’air et de succions de la partie externe du clitoris. Une technologie qui s’est depuis répandue et banalisée. Désormais, le Womanizer se décline, s’attaquant toujours au clitoris mais depuis l’intérieur du vagin, en ciblant directement le fameux point G. Le nouveau Womanizer OG est ainsi censé amener vers "un orgasme extraordinairement nouveau […] satisfaisant et durable", assure la marque. Si l’attrait de la nouveauté est indéniable, essayer ce joujou ne se fait pas à moindre frais : comptez 199€ pour vous faire votre propre avis. Pour vous guider, têtu· a pris les choses en main et s’est lancé dans un test aussi méticuleux que professionnel.
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Des ondes censées stimuler des zones érogènes internes, c’est bien joli mais concrètement, si on voulait se faire aspirer de l’intérieur, on se contenterait de réserver des billets pour un spectacle de Kev Adams. Il faut toutefois se rendre à l’évidence, un vent nouveau souffle depuis plusieurs années sur le marché du sextoy. Fini l’époque où la fantaisie de ces objets de plaisir se limitait à leur couleur et à leur capacité à vibrer. Investir dans un Womanizer était alors un pari, surtout à la vue de son apparence non-conventionnelle, rappelant davantage un ustensile destiné à percer les oreilles qu’à un allié contre les insomnies. Pourtant, même si nous n’y comprenions pas grand-chose, les résultats étaient réputés à la hauteur des attentes.
Womanizer OG, un plaisir venu de nulle part
C’est donc les yeux fermés, littéralement, que nous avons expérimenté ce nouveau venu dans le tiroir à merveilles. La première approche, soyons honnête, fut un énorme fail, une bévue, un échec. Le corps réagit, le plaisir se manifeste mais… on ne sait pas d’où il vient, on ne sait pas quoi en faire, et ça, c’est très perturbant. Si bien qu’on reste d'abord sur une note douce-amère. Parfois, il faut se remettre en question et admettre qu’il aurait mieux valu lire la notice avant de se lancer tête baissée et jambes écartées. On comprend alors qu’avant de tout miser sur la stimulation interne, il faut assurer les basiques : la stimulation externe. C’était écrit noir sur blanc. Une fois cette étape passée, on peut se pencher sur la partie qui suscite tant de curiosité. Bonne surprise, le jouet ne se met en marche que lorsqu’il entre en contact avec la peau, ce qui le rend d’autant plus facile à manier et silencieux. Flexible, il permet d’explorer sans difficulté différentes zones internes.
Lorsqu’on reprend les choses correctement, les sensations ne sont tout de suite plus les mêmes. Même si l’on ne sait toujours pas vraiment d’où part le plaisir, ni pourquoi l’excitation monte autant, l’effet s'avère très agréable. Petit plus, la base vibrante du jouet qui rappelle des impressions plus familières. Et avec trois niveaux de vibration, douze d'intensité, il y a du choix. Là où le Womanizer externe frappe fort et nous fait agripper les draps en un temps record, sa déclinaison OG est plus subtile. Plutôt qu’à un océan déchaîné, on a plutôt affaire à une mer dont les vagues s’intensifient crescendo, lentement mais sûrement, jusqu’à submerger la digue avant même que l'on ne prenne conscience de l'arrivée de la marée. Une stimulation externe n’est de fait pas de trop pour accompagner ce moment. Une fois au seuil de l’orgasme, on comprend tout l’intérêt du Womanizer OG : intensifier et prolonger chaque sensation. Une singularité qui le rend propice à l’utilisation à plusieurs, laissant une marge de manœuvre intéressante à votre partenaire, qui se voit presque conférer des superpouvoirs…
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Crédit photo : Womanizer
