Love Lies Bleeding réunit Kristen Stewart et Katy O'Brian dans un film qui mêle action et romance lesbienne. Au programme, selon la bande-annonce : des armes, des muscles et de la sensualité.
Une corne d'abondance lesbienne. Love Lies Bleeding, de la réalisatrice Rose Glass, nous fait déjà tourner la tête avec un casting chaud bouillant : Kristen Stewart, en gérante de salle de sport qui assume le combo mulet-marcel, et Katy O'Brian en bodybuildeuse taillée dans le marbre. La bande-annonce du film promet un cocktail de passion, d'adrénaline, de baston et de conflits familiaux. Rien à voir avec les prises de bec autour de la dinde de Noël : Kristen semble tremper dans un trafic pas clair et pourrait se retrouver avec du sang sur les mains. Des mains que l'on a hâte de voir parcourir le corps sculpté de Katy O'Brian… La sortie est prévue aux États-Unis pour le 8 mars, pour une journée des femmes placée sous des auspices saphiques.
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Coup de poing lesbien dans la campagne macho
Avec Kristen Stewart évoluant dans un milieu rural qui transpire la testostérone, le film joue sur le cliché "redneck", qui désigne cette frange campagnarde brute de décoffrage du sud des États-Unis, à la réputation conservatrice, pétrie par le racisme et fervente adepte des armes à feu. D'ailleurs, ces dernières sont au coeur de l'action. L'aperçu nous promet une dynamique à la Thelma et Louise grâce à ce duo qui se dresse contre la violence masculine en la retournant contre les mâles. Et à voir Katy O'Brian enchaîner les pompes et les tractions, on comprend qu'elle fasse trembler n'importe qui.
Outre son casting, Love Lies Bleeding a d'autres atouts dans sa manche puisqu'il est le fruit du travail du studio A24, à qui l'on doit des œuvres à l'esthétique toujours très marquée comme Everything Everywhere All At Once, Midsomar mais aussi Moonlight ou encore Lady Bird. Autant de films aux prises avec des thématiques sociales profondes, où les classes populaires et les marginaux sont mis en lumière sans être stigmatisés. On espère donc une réflexion nuancée sur une population à la fois clivante et méprisée.
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Crédit photo : A24
