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Le sexe anal : évolutions et perceptions sociales

Par Contenu commercial le 12/01/2025

Découvrez les changements dans l'attitude envers cette pratique intime.

Et vous, le pratiquez-vous ? Le sexe anal, activité aussi taboue qu'appréciée, a toujours eu la vie dure. Sale, dégradant, ou douloureux dans l'inconscient collectif, et ce depuis de nombreux siècles, il inspire tantôt répulsion, tantôt fascination. Mais une révolution sexuelle résultant d'un long processus social est en marche. Nous sommes désormais invités à revoir nos idées limitantes sur cette pratique mal comprise. Parlons aujourd'hui de l'évolution des perceptions sociales autour du sexe anal, ou sodomie pour les intimes. Vous allez voir, ça détend !

Brève histoire d'une pratique taboue 

Avant toute chose, petite cours d'histoire de la sexualité !

Vous qui considérez l'achat d'un flacon de poppers avec une certaine appréhension, sachez que votre inquiétude trouve son origine dans un lointain passé...

Dès l'Antiquité, le sexe anal était considéré dans de nombreuses cultures comme un acte dégradant, surtout pour le partenaire receveur. Même dans la Grèce antique, réputée pour son ouverture sexuelle, être pénétré revenait à assumer une posture d'infériorité. Cette perception négative du sexe anal ne fit que se solidifier à l'avènement de l'Empire romain.

Le christianisme y ajouta ensuite son grain de sel en instaurant la notion de sodomie, mot tirant son origine de la ville pécheresse de Sodome. À l'époque, ce terme ne désignait pas uniquement le sexe anal, mais toute pratique sexuelle n'ayant pas pour objectif de procréer. Aux yeux de l'Église, ces activités étaient répréhensibles, car allant contre la volonté de Dieu.

Des stéréotypes encore tenaces

Aujourd'hui encore, les clichés autour du sexe anal persistent.

Quel que soit le sexe ou l'âge de la personne le pratiquant, il est d'abord associé à une idée de saleté, pour des raisons évidentes. Pourtant, avec les bonnes pratiques comme le lavement ou une simple douche, il est possible d'éviter les petits dégâts tant redoutés.

Autre stéréotype autour du sexe anal : ça fait mal. Une idée en partie fondée, l'anus n'ayant pas de système de lubrification naturelle comme le vagin. Là encore, cependant, un peu de pratique, beaucoup de patience et une bonne dose de lubrifiant peuvent aider à dépasser la douleur. Et même, à éprouver du plaisir et une grande satisfaction sexuelle !

Troisième idée particulièrement récalcitrante : le sexe anal serait réservé aux hommes homosexuels. Et sa variante : tout homme qui aime se faire pénétrer serait automatiquement gay. En fait, de façon générale, être pénétré par l'anus signifierait être en posture d'infériorité. Faux, faux, archi-faux ! On peut tout à fait être une femme forte et indépendante ou un homme hétérosexuel viril et éprouver du plaisir en se faisant pénétrer par l'anus.

Heureusement, toutes ces idées reçues, ancrées dans des perceptions dépassées, perdent progressivement de leur emprise.

Le sexe anal, de plus en plus accepté

Bonne nouvelle : la sodomie semble enfin laisser derrière elle son passé lourd, empreint de discrimination et de mécompréhension. La représentation sociale et les attitudes autour du sexe anal évoluent, en même temps que les perceptions autour de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre, par exemple. 

Les Françaises et les Français pratiquent le sexe anal, l'apprécient, et ont de moins en moins peur de le dire ! Selon des statistiques collectées par le site Statista, par exemple, la proportion de femmes disant avoir testé le sexe anal est passée de 23,4% en 1992 à 38,9% en 2023. Chez les hommes, en France, ce chiffre a bondi de 29,6% en 1992 à... 57,4% en 2023 !

Précisons que ce sondage a été réalisé pour une tranche d'âge large, entre 15 et 89 ans, et qu'il englobait les deux positions active et passive. 

Quoiqu'il en soit, ces chiffres parlent d'eux-mêmes : le sexe anal entre peu à peu dans les mœurs et est de plus en plus accepté socialement. Une évolution rassurante et légitime ! La sodomie est une pratique sexuelle comme une autre, qui n'a d'impact ni sur votre orientation sexuelle, ni sur votre valeur en tant que personne. 

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Alors, si l'expérience du sexe anal vous tente, lancez-vous ! Seules nécessités : vous protéger, protéger les autres, et ne jamais hésiter à consulter votre professionnel de santé en cas de doute.

Crédit photo : Ketut Subiyanto