GPA"J'ai eu peur" : François Roelants, l'époux de Marc-Olivier Fogiel, témoigne pour la première fois

Dans une interview à l'émission "Bonsoir", François Roleants, l'époux de Marc-Olivier Fogiel, s'exprime pour la première fois sur leurs deux filles et sur la gestation pour autrui (GPA).

"On a toujours su qu'un jour ou l'autre on serait pères." C'est ce qu'a confié François Roleants au micro de l'émission "Bonsoir!" sur Canal+, ce samedi 23 février. L'époux de Marc-Olivier Fogiel s'est exprimé pour la première fois devant une caméra de télévision pour parler de leurs deux petites filles, Mila et Lily, issues de gestation pour autrui (GPA). "Pourquoi est-ce que la GPA était la seule solution pour vous ?", lui a demandé la journaliste.

"C'était avant le mariage pour tous et l’'adoption n'était pas possible pour les couples homosexuels, elle était possible pour les pères célibataires, a-t-il répondu. Il fallait masquer sa vie, se cacher, vraiment mentir pour pouvoir y accéder. Ça nous paraissait impossible de devoir passer par ce mensonge auprès des instituions qui gèrent les adoptions, donc très naturellement on s'est tournés vers la GPA."

En octobre dernier, Marc-Olivier Fogiel - par ailleurs actionnaire de TÊTU - a publié un livre, "Qu'est-ce qu'elle a ma famille ?", dans lequel il revient longuement sur son parcours pour donner naissance à ses deux enfants.

Fogiel surpris et ému

"Au début, j'ai eu peur, a réagi François Roelants. J’ai eu peur de la médiatisation de nos familles, peur de menaces, ou d'attaques, parce qu'on en a déjà eues par le passé." Avant d'ajouter : "Après, quand j'ai eu les retours, les très nombreux messages qu'il a reçus, cette crainte que j’ai eu au début a été assez vite effacée par la fierté".

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Très ému, Marc-Olivier Fogiel s'est dit "surpris" d'entendre son époux parler à ce sujet car "il avait toujours refusé de faire de la promotion sur le livre".

Sur le plateau de l'émission, le journaliste s'est également exprimé sur la polémique "parent 1, parent 2" des formulaires scolaires, confiant avec humour, que ses filles avaient appelé leurs papas "papa 1 et papa 2 tout le week-end".

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Crédit photo : Capture d'écran "Bonsoir!".