Nicolas Aubineau, diététicien nutritionniste du sport, nous livre les clés d’un top summer body. Mais attention, ces conseils ne valent que pour ceux que le fitness ou la musculation intéresse. N'oubliez jamais que vous êtes beaux comme vous êtes.
1 - De l'eau
80% des adultes boivent moins d’1 litre d’eau par jour, alors qu’il faudrait en consommer 1,5 à 2 litres si l’on ne pratique pas d’activité physique. La raison ? L’eau favorise les réactions du métabolisme cellulaire et, in fine, celles des muscles. Si ces derniers sont bien perfusés, ils travaillent correctement, facilitant la prise de masse active. On recommande de boire de l'eau faiblement minéralisée pour une hydratation en profondeur. Les eaux très minéralisées et les boissons diurétiques sont très efficaces pour éliminer les toxines, mais pas pour dessiner les muscles.
2 - C’est l'estomac qui dit stop
Évitez toute surcharge inutile en calories. Dans notre corps, cela se traduit par des cellules graisseuses qui gonflent et un réservoir musculaire à bout. Peur du coup de barre ? Fractionnez votre alimentation en micro-repas: on diminue la dose par repas mais on fait plus souvent travailler le métabolisme par la digestion. Cela facilite l’absorption et favorise l’assimilation, l’une des clés pour ne pas grossir et prendre de la masse musculaire.
3 - On se met au sport en fractionné
Avis à ceux qui misent uniquement sur le régime alimentaire pour fondre : le sport reste le moyen le plus efficace de perdre du poids, car l’oxygénation de l’organisme favorise l’utilisation des graisses. Il faut opter pour les sports d’endurance (footing, vélo, natation, rameur...) et, pour reprendre en muscles, on complète avec un entraînement plus intense. Le bon équilibre : entraînements fractionnés (endurance, puis sprint), musculation, cross-training, etc.
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4 - À bas le sucre !
Les glucides activent l’insuline qui favorise à son tour le stockage. Donc pas de sport, pas de glucides. Et cela vaut pour tous les féculents (céréales, pâtes, pommes de terre...) Seule exception autorisée : le matin, car on a une très bonne tolérance aux glucides après le jeûne de la nuit. Le reste de la journée, c’est viande, poisson, légumes, œufs, produits laitiers et fruits.
5 - Vive les "bonnes" huiles !
Ce sont celles contenant des acides gras de qualité (colza, sésame, avocat, olive, etc.) Elles remplacent ainsi ceux qu’on utilise naturellement. On n’oublie pas les oméga-3, nos alliés minceur : ces malins se fixent sur les gènes qui favorisent la production des enzymes impliquées dans l’utilisation du gras, la lipolyse. En revanche, on évite d’abuser des acides gras saturés (fromage, charcuterie...) : ils durcissent à température ambiante, ce qui a tendance à rendre moins fluides les membranes de nos cellules, et donc à limiter leurs échanges avec le reste de l’organisme. En autarcie, une cellule se meurt et, à terme, provoque une inflammation. Cette inflammation crée de la masse grasse, qui elle-même induit une inflammation. Un cercle vicieux qui se ressent sur le travail musculaire.
6 - Objectif détox
Évacuer les toxines, c’est une priorité. Il faut faire travailler les poumons, les reins et le foie. Des diurétiques, comme le thé et le café, permettent de nettoyer ses reins. Pour les autres organes, un jeûne intermittent d’une journée dans la semaine est bénéfique. Ce n’est pas assez pour perdre de la masse musculaire, mais idéal pour une élimination efficace des toxines. Moins de toxines, c’est dire moins d’oxydation du corps. On dégrade ainsi moins l’organisme car, si rien n’est fait, adieu les tablettes de chocolat et bonjour les prises de poids en quelques jours. Parmi les pires facteurs d’oxydation : les fritures, le tabac et l’alcool.
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7 - Écouter son corps
On pourra donner cent conseils, c’est toujours l’envie de se faire du bien qui prime. L’alimentation a toujours existé. Le régime, lui, est médicalisé. Aucun modèle d’alimentation ne s’impose, on doit rester maître de son corps. Ayez confiance en lui, il saura signaler au cerveau ce dont il a besoin.
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