La prostate, c'est le point G masculin : G comme Graal ! Ceux qui l’ont trouvé sont un peu les seigneurs de leurs anus. Une installation ludique, le "Prostate tour" vous propose, telle Alice le pays des merveilles, de la visiter !
Mais à quoi sert donc cette glande que vous aimez tant (vous faire) chatouiller ? Initialement, elle est là pour sécréter et stocker le sperme. Située à environ 7 cm à l’intérieur du corps en passant par la porte de derrière, il suffit de faire comme un petit signe du doigt qui voudrait dire : "Viens ici" pour l’atteindre. Certains hommes passifs sont en amour avec leur prostate tellement elle peut procurer une intense décharge de plaisir.
Mais la prostate peut aussi faire mal
En cas de pénétration anale réceptive, il existe un risque de prostatite (une infection de la prostate), principalement si le partenaire a une urétrite. L’éjaculation peut être douloureuse ou sans pression en cas d’infection, mais aussi avec le vieillissement de la dite prostate. La traitement consiste à faire désenfler la glande...
20% des hommes de plus de 50 ans ont des problèmes urinaires qui les gênent au quotidien : levers nocturnes, pipis intempestifs ou difficiles qui surviennent lorsque la prostate est trop grosse. Mais la fonction et l’emplacement de la prostate dans le corps humain sont méconnus et rares sont les occasions d'en parler. Les maladies de la prostate telles que l’adénome – bénin – ou le cancer peuvent être dépistés précocement et traités, à condition d’être informé sur le dépistage et les signes d’alerte.
C’est d'ailleurs le premier lieu de cancer chez l’homme : on compte plus de 54.000 nouveaux cas pour près de 9.000 décès par an. Malgré cette ampleur, parler des problèmes de prostate reste encore trop souvent un sujet tabou pour nombre d’hommes, ceux-ci étant associés très fréquemment dans leurs esprits à une perte de virilité et à un risque d’incontinence urinaire. De plus, sa proximité avec les nerfs de l’érection peut entraîner de réels risques de séquelles sexuelles lors des traitements du cancer de la prostate.
Et c’est encore pire chez les gays… passifs !
Une étude menée par l'Université de Montréal en 2014 a révélé que la pénétration anale favorise l'apparition du cancer de la prostate chez les gays. Les hommes passifs ayant eu des rapports avec plus de vingt partenaires au cours de leur vie sont 28% plus susceptibles d’être touchés que les gays actifs ou les hétérosexuels.
Une hypothèse porterait sur les traumatismes subis par la prostate lors des relations sexuelles anales. Bonne nouvelle : des éjaculations fréquentes permettent de réduire la concentration de produits cancérigènes dans la prostate, et ainsi équilibrer la tendance.
Mais le plus grand danger est le manque de prévention et de dépistage de cancer. Et encore plus chez les gays qui ont parfois du mal à communiquer avec leur médecin généraliste et à aborder le sujet de leur sexualité, qui plus est passive.
Cela crée donc encore plus de désordre, car sans prostate, il n’y a plus d’éjaculation alors que l’échange de sperme est davantage un jeu sexuel entre gays. Pour le passif, plus de grimpée aux rideaux. Pour l’actif, plus d’érection…
D’où l’intérêt de se faire dépister au moindre doute. 70 % des hommes de plus de 70 ans mourront avec un cancer de la prostate sans le savoir. Avouez que cela serait dommage de s’en passer !
Prostate on tour
Une prostate gonflable géante se déplace actuellement en France. Elle a été conçue dans le but de sensibiliser le plus grand nombre aux maladies de la prostate et d’aider à reconnaître les signes qui doivent alerter.
Quel que soit votre âge : bienvenue à ProstateLand ! Pas besoin de visa particulier, mais un dépistage précoce pourrait bien vous aider à y prolonger vos vacances !
Embarquement pour le "Prostate Tour", bientôt près de chez vous (carte ci-dessous). N'hésitez pas, ensuite, à faire le tour de France des prostates !
Plus d'infos sur le site http://www.monsieurprostate.fr/
Pour en savoir plus :
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