Le président de Grindr, Scott Chen, s'est dit opposé au mariage pour tous, lundi 26 novembre. Un avis qui surprend.
"Le mariage est une union sacrée entre un homme et une femme." Ces propos n'ont pas été tenus par un membre de La Manif pour tous, ou un sénateur du parti Les Républicains, mais par Scott Chen, le président de l'application de dating gay, Grindr. Et ils ont de quoi surprendre.
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Contre le mariage pour tous
Le président de Grindr s'est exprimé dans un post publié sur Facebook, lundi 26 novembre dernier, repéré par le site Into - une publication qui appartient d'ailleurs à Scott Chen - et supprimé depuis. Il appelait notamment à boycotter HTC, une entreprise de smartphones, dont le directeur exécutif finance des organisations anti-LGBT+. Et dans les commentaires, le patron a été plus loin :
"Certaines personnes pensent que le mariage est une union sacrée entre un homme et une femme, et je suis d'accord avec ça, mais ce sont mes propres affaires."
Le patron s'est par la suite expliqué, toujours auprès de nos confrères du site Into : "La raison pour laquelle j'ai dit que le mariage est une union sacrée entre un homme et une femme est basée sur ma propre expérience. Je suis un homme hétérosexuel, marié à une femme que j'aime avec qui j'ai deux filles que j'aime aussi. Voilà comment je me sens par rapport au mariage."
Incohérence
Des propos qui ont fait réagir les internautes. Notamment les utilisateurs de l'application de dating, comme cet internaute qui utilise le hashtag "#VirerScottChen" :
https://twitter.com/StevenStar/status/1068268673327030272
Pourtant, le CEO de l'application s'érige en "grand défenseur" de la cause LGBT. "Je suis un militant de la cause LGBT+ depuis que je suis jeune. Je suis pour le mariage gay et je suis fier de travailler pour Grindr" avait-il écrit.
Plus récemment, Scott Chen a affiché l'engagement de son entreprise en faveur de l'ouverture du mariage pour tous à Taïwan, en vue des référendums qui se sont tenus le 24 novembre dernier. "Grindr soutien le oui au référendum" pouvait-on lire sur les pancartes. Tout un paradoxe.
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Crédit photo : Linkedin.
