Chelsea Manning, l'ancienne informatrice de WikiLeaks, a été placée en détention vendredi 8 mars par un juge. Elle a été incarcérée à cause de son refus de témoigner dans une enquête sur WikiLeaks, devant un grand jury d'un tribunal de l'État de Virginie.
De nouveau emprisonnée. L'ex-analyste du renseignement, Chelsea Manning, qui a déjà passé sept ans derrière les barreaux, a été placée détention vendredi 8 mars après avoir refusé de répondre aux questions d'un grand jury de l'État de Virginie.
Ce grand jury supervise une enquête sur Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks devenu célèbre quand son organisation a publié plusieurs milliers de documents confidentiels du département d'État (le ministère des affaires étrangères américain, ndlr) et du Pentagone.
Ecrouée jusqu'à ce qu'elle revienne sur sa décision
La femme transgenre restera écrouée tant qu'elle ne reviendra pas sur sa décision ou jusqu'à ce que le grand jury soit dissous, a averti le juge Claude Hilton du tribunal d'Alexandria, cité par le Sparrow Project.
Chelsea Manning avait publié jeudi 7 mars un communiqué informant qu'elle craignait de retourner en prison. "Un juge va examiner le fondement juridique de mon refus de répondre aux questions devant un grand jury. Le tribunal va peut-être conclure que je suis responsable d'entrave à la bonne marche de la justice et me renvoyer en prison", avait écrit Chelsea Manning, âgée de 31 ans.
Déjà emprisonnée pendant sept ans
En 2010 elle avait fait fuiter grâce à Wikileaks plus de 700.000 documents confidentiels ayant trait aux guerres d'Irak et d'Afghanistan, dont plus de 250.000 câbles diplomatiques qui avaient plongé les États-Unis dans l'embarras.
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L'ex-analyste du renseignement a purgé sept ans de prison sur les 35 de sa condamnation, ayant bénéficié d'une commutation de peine octroyée par l'ancien président Barack Obama. Lors de sa détention, elle avait entamé sa transition vers son identité de femme.
(Avec AFP)
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