Dans une interview où il revient sur sa carrière, le beau Jesse Metcalfe, qui incarnait John Rowland dans Desperate Housewives, explique que les multiples exhibitions de son torse nu et de ses abdos dans la série à succès ont fait peser sur lui "beaucoup de pression", laquelle a participé à le faire sombrer dans l'alcoolisme.
Derrière toute plastique de rêve, il y a un cœur qui bat. Si vous avez plus de vingt ans et la télévision, vous avez forcément aperçu un jour où l'autre le torse parfait de Jesse Metcalfe, qui jouait dans la fameuse série Desperate Housewives le jardinier sexy de Gabrielle Solis (Eva Longoria), John Rowland. Non content de bénéficier de son visage d'ange, la production n'a pas lésiné sur les scènes montrant ses pectoraux parfaitement dessinés et ses abdos, idéaux pour apprendre à compter jusqu'à six.
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Une mise en valeur du corps qui n'a pas été sans difficultés pour l'acteur et mannequin américain. Aujourd'hui âgé de 43 ans, Jesse Metcalfe aborde cette période de sa carrière dans une interview pour Vice publiée ce 20 décembre, racontant la pression que son image faisait alors peser sur ses épaules.
Jesse Metcalfe torse nu, l'obsession
Si le garçon, qui n'avait que 26 ans au début des années 2000 quand sa carrière a décollé, ne se plaint pas de son succès, il explique qu'il n'y était "certainement pas prêt". "Il y avait certainement beaucoup d'avantages, mais c'était plus grand que moi, et dévorant, et j'ai été emporté dedans, confie-t-il. Mais ensuite, tout s'effondre dans les moments calmes, lorsque vous êtes seul à la maison…"
"Apparaître torse nu dans chaque épisode de Housewives a apporté beaucoup de pression."
Outre les tentations et le harcèlement des paparazzis, Jesse Metcalfe revient en particulier sur la pression du statut de sex-symbol. "Apparaître torse nu dans chaque épisode de Housewives a apporté beaucoup de pression. Vous devez rester dans la meilleure forme possible et ensuite, entre les projets, tout le monde s'attend à ce que vous restiez dans cette forme 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. Ce n'est pas réaliste", signale-t-il, disant s'être senti "enfermé" par cela. Les paparazzis sont d'ailleurs, détaille-t-il, encore plus à l'affût lorsque les acteurs sont au repos entre deux projets, afin de nourrir les contenus du type "voici à quoi ressemble aujourd'hui Jesse Metcalfe"…
"Il y a eu près d'une décennie où c'était vraiment difficile", se souvient le comédien, expliquant être alors tombé dans "beaucoup de drogues et d'alcool". Heureusement, explique-t-il aujourd'hui, après "beaucoup d'introspection et beaucoup de thérapie, j'en suis sorti plus fort et meilleur". Une prise de parole qui fait écho à celle, le mois dernier, du gymnaste australien de trampoline Dominic Clarke, qui avait expliqué que le sport de haut niveau produit aussi une pression pesant sur la santé mentale des athlètes. Car les beaux gosses aussi ont une santé mentale à préserver.
Crédit photo : Desperate Housewives