Le nombre de cas confirmés en France de variole du singe ("Monkeypox" en anglais) est passé de 16 à 33, selon le dernier bilan en date de Santé publique France. La ministre Brigitte Bourguignon assure que les stocks de vaccins sont suffisants pour, comme recommandé, traiter les cas contacts.
"La situation évolue très rapidement". Dans son dernier point de situation sur la variole du singe ce mercredi 1er juin, Santé publique France (SPF) fait état de "33 cas confirmés de Monkeypox" en France, alors que "des cas suspects sont en cours d’évaluation dans de nombreux pays".
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Le précédent bilan de SPF, dimanche dernier, comptait 16 cas confirmés. Sur les 33 désormais comptabilisés, 24 ont été détectés en Île-de-France, quatre en Occitanie, deux en Auvergne-Rhône-Alpes, un dans les Hauts-de-France, un en Centre-Val de Loire et un dernier en Normandie.
Le vaccin recommandé pour les cas contacts
L'évolution de la propagation de la maladie en Europe et en France justifie un dispositif de "surveillance pérenne" de la transmission de ce virus, explique SPF, d'autant qu'"en l’absence habituelle de Monkeypox en Europe et de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe".
Le processus de surveillance inclut une déclaration obligatoire "renforcée" des cas, "des messages d’informations et d’alerte" adressés aux professionnels de santé, et des échanges avec les autres pays européens, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ainsi qu'avec le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
La nouvelle ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait toutefois indiqué la semaine dernière que les autorités ne s'attendaient pas à une "flambée" de la maladie, précisant que la France disposait de stocks suffisants de vaccins pour les cas contacts. La Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.
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Crédit photo : Romain Doucelin / Hans Lucas / AFP
