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vidéoOlivier Leculier : "Les salles de cinéma ont été mon refuge"

Par Contenu partenaire le 08/11/2022
Olivier Leculier, président du festival LGBTQI+ Écrans mixte - Mastercard

ENGAGÉ·E·S 1/5 - Olivier Leculier, président du festival Écrans mixtes, raconte dans un portrait produit par Mastercard comment le cinéma lui a permis de s’accepter tel qu’il est.

Le cinéma a changé la vie d’Olivier Leculier, et être bénévole auprès du festival Écrans mixtes est sa manière à lui de s’acquitter de sa dette, notamment pour aider les jeunes générations. À 52 ans, cet engagé préside ce festival lyonnais qui présente une soixantaine de films LGBTQI+ : courts et longs-métrages, documentaires et fictions. 

Chaque année en mars, pendant une dizaine de jours, le festival multiplie les projections, conférences, concerts et expositions pour donner de la visibilité aux personnes LGBTQI+, questionner le modèle patriarcal et émouvoir le public. L'édition 2022 "était la première année avec un grand prix Écrans mixtes - Mastercard doté de 10.000 euros", explique Olivier Leculier, se félicitant du soutien de l’entreprise aux causes LGBTQI+. "Mastercard a été sensible au projet afin que ce grand prix naisse", souligne le président du festival. La compétition a sacré cette année le film Ultraviolette et le gang des cracheuses de sang, de Robin Hunzinger. Les inscriptions à la présélection sont encore ouvertes pour la 13e édition, qui se tiendra du 1er au 9 mars 2023 dans différents lieux de la métropole lyonnaise.

L’émancipation

Dans les années 1970-1980, alors qu’Olivier Leculier prenait conscience qu’il était attiré par les garçons, la possibilité d’ouvrir la discussion au sein de sa famille sur ce sujet était quasiment impossible. Les rares moments où, à la maison, dans la banlieue lyonnaise, il entendait parler d’homosexualité, c’était lors de la diffusion à la télévision de La Cage aux folles, sa famille n’ayant pas de proches LGBTQI+. 

"Lorsque j’étais dans une impasse dans ma vie personnelle, les salles de cinéma ont été un refuge pour moi, une échappatoire", expose-t-il pudiquement, évoquant la difficulté de sortir du placard à la fin de sa vingtaine. Grâce au cinéma, ce féru de littérature a pu rompre son isolement et découvrir un monde optimiste pour s’aimer tel qu’il est. Dans les salles, souffle-t-il, "une lumière rendait le chemin moins sombre".

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Crédit photo : Mastercard