À l'occasion de l'anniversaire du Levi's 501, retour sur l'histoire d'une pièce unique appartenant au club très fermé des basiques de nos dressings. Un jean phare qui est né l'année de la première commercialisation, par Remington, de la machine à écrire !
En 1873, Jacob Davis dépose le brevet des rivets en cuivre destinés aux pantalons de toile des ouvriers. Fort de son succès, il soumet son produit au célèbre fournisseur de tissus Levi Strauss, et de cette rencontre découle une révolution vestimentaire et sociétale : le Levi's 501. La base de ce qui va devenir une pierre angulaire du vestiaire mondial réside dans la création d'une toile épaisse en denim : le jean. En voilà un mot évocateur, chatouilleur de sens et de souvenirs… On a tous eu ce jean qui va avec tout, et qu'on dégaine sans crainte, certain qu'il ne nous trahira pas. Ce jean avec lequel on a bien trop joué dehors, petits, lui offrant de jolies balafres vertes du gazon impossibles à effacer. Ce jean effiloché, celui qu’on a porté – trop – troué.
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Le 501, 1873-
Le 501, c’est John Wayne le flingue à la ceinture, et le rodéo des années 1930. C’est Marlon Brando dans L’Équipée Sauvage en 1953. C’est le basique qui a accompagné nos émois adolescents et bien d'autres qui ont suivi. C’est la silhouette des artistes, les fauchés et les rockstars, le Saint Graal de l’underground et de l’innovation, à la fois Woodstock et Steeve Jobs. En 1999, le Time le panthéonise en le désignant meilleur vêtement du XXe siècle, scellant définitivement son statut d’icône.
En cette année 2023 anniversaire, l’heure est donc à la célébration, et Levi's promet une série de collections et de rééditions qui permettront au navire amiral de son vestiaire de rester à la pointe de la durabilité pour, on le lui souhaite, au moins 150 ans encore !
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Crédit : Levi's