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cultureCinéma : 15 films LGBT+ qu'on a hâte de découvrir en 2024

Par Florian Ques le 31/12/2023
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2024 s'annonce riche en films queers, qui sauront à coup sûr nous faire rire, pleurer, ou peur... On vous propose un petit tour d'horizon des œuvres les plus attendues de la nouvelle année, du nouveau Honoré au prochain film avec Kristen Stewart.

Ils arrivent bientôt...

Good Grief – le 5 janvier (sur Netflix)

On connaissait Dan Levy pour ses talents de scénariste et son timing comique avec Schitt's Creek, série très queer co-créée avec son père Eugene. Mais c'est en tant que réalisateur de Good Grief, au registre bien plus dramatique, qu'on s'appète à le retrouver. L'histoire de Marc (joué par Levy) qui, après le décès de son mari, part en week-end à Paris avec ses deux ami·es les plus proches pour poursuivre son deuil. Également au casting, les comédiens ouvertement gays Luke Evans et Arnaud Valois (120 battements par minute).

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Sans jamais nous connaître – le 14 février

Le réalisateur Andrew Haigh est réputé pour voir signé l'excellent drame intimiste Week-end et travaillé sur la série gay culte Looking. Mais son chef-d'œuvre a tout l'air de s'intituler Sans jamais nous connaître (All of Us Strangers en VO). Avec ce film aux contours fantastiques, il nous conte l'histoire d'Adam (Andrew Scott, vu dans Fleabag), un quadragénaire dont le train-train quotidien est chamboulé par Harry, son nouveau voisin très charmeur campé par Paul Mescal (Aftersun). À côté de ça, Adam retourne devant la maison qui l'a vu grandir... pour se rendre compte que ses parents, décédés il y a environ trente ans, y habitent toujours et n'ont pas pris une ride.

20 000 espèces d'abeilles – le 14 février

À 9 ans, Sofía Otero est devenue la plus jeune personne à recevoir le prix d'interprétation non-genré de la Berlinale. Sa performance dans 20 000 espèces d'abeille est mémorable : elle y incarne une fillette discrète qui, bien qu'assignée garçon à la naissance, préfère être appelée Lucía. Autour d’elle, des adultes qui ne la comprennent pas : son père, instinctivement récalcitrant, sa grand-mère, bien plus catégorique, ou encore sa mère, plus confuse qu’autre chose. La gamine, elle, reste inébranlable face à ces doutes. Sensible et généreux, ce film d'Estibaliz Urresola Solaguren devrait marquer l'histoire avec sa représentation éclairée de la transidentité.

Drive-Away Dolls – le 10 avril

Jamie, une jeune femme sans tabou constamment en quête de liberté, vient de rompre avec sa petite amie. Elle embarque alors Marian, sa pote un brin coincée, dans un road trip entre copines en direction de la Floride. Advient alors une rencontre fortuite avec un groupe de criminels bras cassés, garantis de dynamiter leur périple. Déjà décrit par certains comme un Thelma & Louise queer complètement givré, Drive-Away Dolls nous permettra notamment de croiser deux de nos acteurs fétiches : Pedro Pascal, daddy sexy de tout Internet, ainsi que Colman Domingo, alias l'interprète ouvertement gay (et charmant) que l'on a récemment vu à l'œuvre dans le film Rustin sur Netflix.

The Summer with Carmen – le 19 juin

Tout juste sorti d'une relation, Demos décide de profiter de son été aux côtés de Nikitas, son ami de longue date, le long d'une plage gay. Leurs retrouvailles sur le sable chaud conduisent Demos à revisiter sa récente rupture, sa peur de l'abandon, mais également l'adoption de Carmen, le toutou de son ex. Comédie efficace tout droit venue de Grèce, The Summer with Carmen est d'emblée dans notre radar puisque le film est reparti avec le Grand Prix à l'issue du dernier festival Chéries-Chéris.

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Ils n'ont pas encore de date...

Love Lies Bleeding

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Crédit photo : A24

On guette les nouveaux projets de Kristen Stewart avec une vigilance sans pareille. Et là, on a peut-être trouvé le Graal. Dans Love Lies Bleeding, l'actrice se glisse dans la peau de Lou, une jeune manageuse de salle de sport qui s'éprend de Jackie, une bodybuildeuse en préparation pour une compétition à Las Vegas. Malheureusement, leur idylle n'est pas vue d'un très bon œil, notamment par la famille de Lou en grande partie composée de criminels... Présenté lors de la prochaine édition du festival Sundance, Love Lies Bleeding y est l'un des films les plus attendus. C'est le deuxième long-métrage de Rose Glass, la réalisatrice qui avait signé Saint Maud en 2019.

Queer

À jamais dans nos cœurs pour avoir réalisé Call Me by Your Name, Luca Guadagnino s'apprête à nous gâter avec un nouveau film queer. Littéralement, d'ailleurs, puisque son projet à venir s'intitule Queer. À l'écran, Daniel Craig incarnera Lee, un écrivain résidant à Mexico dans les années 40. Son quotidien change dès lors qu'il rencontre Allterton, un jeune marine pour qui il en pince rapidement. Ensemble, ils vont partir à l'aventure avec un objectif : trouver une mystérieuse plante qui activerait des dons télépathiques... Le film est inspiré du roman éponyme de Williams S. Burroughs, figure de la Beat Generation.

I Saw the TV Glow

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Crédit photo : A24

Notamment identifié·es pour leurs rôles queers dans les séries Genera+ion et Atypical, Justice Smith et Brigette Lundy-Paine (qui sont aussi queers quand les caméras ne tournent pas) partageront l'affiche de I Saw the TV Glow, le deuxième long-métrage de Jane Schoenbrun, cinéaste non-binaire. Sur le papier donc, difficile de trouver plus queer que ce projet. Le pitch ? La vie d'Owen est bouleversée lorsqu'une camarade de classe lui fait voir une émission diffusée tardivement à la télévision... qui est en réalité la porte vers un autre monde surnaturel.

Layla

En 2019, Amrou Al-Kadhi signait un excellent épisode de l'anthologie Little America sur Apple TV+ à propos d'un Syrien contraint de fuir son pays pour vivre son homosexualité. Iel s'apprête à dévoiler son premier long-métrage, sobrement intitulé Layla. Le récit, donc, d'une drag queen arabe prénommée Layla qui tombe amoureuse pour la première fois de sa vie. Pour peu qu'on tombe sur la rencontre parfaite entre Trois nuits par semaine et Joyland à la sauce britannique, on s'estimera plus qu'heureux !

Ponyboi

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Crédit photo : Sundance

Révélé aux côtés de nombreux autres apollons dans la série homoérotique Teen Wolf, Dylan O'Brien poursuit son petit bonhomme de chemin côté cinéma. Avec un projet queer cette fois-ci : Ponyboi, ou l'histoire d'un jeune travailleur du sexe intersexe qui doit échapper à la mafia après un trafic de drogue qui tourne mal. Le film se déroule le temps d'une journée bien précise : la Saint-Valentin. Le rôle principal a été confié à River Gallo, lui-même intersexe. Quant à Dylan O'Brien, les photos du tournage ayant fuité laissent présager un personnage de bad boy pour l'acteur, qui semble plus séduisant que jamais.

Will & Harper

D'aucuns connaissent Will Ferrell, ponte de la comédie américaine à la filmographie longue comme le bras. Mais cette fois-ci, ce n'est pas pour un nouveau rôle humoristique qu'il se fait remarquer. Dans le documentaire Will & Harper, il apparaît comme étant simplement lui-même. La caméra le suit à travers le États-Unis au gré d'un road trip avec Harper Steele, sa meilleure amie qui vient de faire son coming out trans. Ce voyage à bord de Jeep est l'occasion pour eux de renouer mais surtout de se découvrir sous un jour nouveau.

Du côté de la France...

Près des yeux, près du cœur

À ne pas confondre avec le téléfilm de Noël du même nom, Près des yeux, près du cœur est le quinzième long-métrage de Christophe Honoré. Après l'avoir dirigé dans Chambre 212 aux côtés de notre cover boy Vincent Lacoste, le cinéaste renoue avec Chiara Mastroianni dans un rôle sur mesure puisqu'elle... se jouera elle-même. Dans une réalité alternative, la comédienne fait "revivre" son défunt père en s'habillant comme lui et en insistant qu'on l'appelle Marcello. Si beaucoup croient à un délire d'artiste, Chiara semble très sérieuse et la supposée blague perdure. Également au casting : Benjamin Biolay, Melvil Poupaud, Fabrice Luchini et, bien sûr, Catherine Deneuve.

Miséricorde

C'est sur un film aux allures de thriller policier qu'Alain Guiraudie semble miser pour son retour en salles, deux ans après Viens je t'emmène. Le réalisateur nous conduit jusqu'au Massif central, dans le petit village de Saint-Martial. Jérémie, la trentaine, s'y rend pour assister à l'enterrement d'un ami de longue date. Mais cette bourgade où tout se sait mais rien ne se dit, il va atteindre le point de non-retour et se retrouver au cœur d'une enquête policière. Avec Claire Mathon à la photographie, le projet a déjà tout d'alléchant.

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Vivre, mourir, renaître

On peut compter sur Gaël Morel pour creuser la sexualité queer à l'écran. Avec son douzième long-métrage, le réalisateur s'intéresse à une configuration amoureuse singulière : celle d'Emma, entichée de Sammy, qui est quant à lui épris de Cyril qui l'aime également. Alors que leurs sentiments s'entrelacent dans la France de fin de siècle dernier, l'arrivée du sida va tout bouleverser. Pour endosser les rôles principaux, des noms familiers comme Théo Christine, séducteur dans Garçon chiffon, et Victor Belmondo, croisé cette année dans Arrête avec tes mensonges.

Les Reines du drame

Identifié pour ses courts-métrages queers et exubérants De la terreur, mes sœurs ! ou encore Les Démons de Dorothy, le jeune cinéaste Alexis Langlois révèlera bientôt son premier long. Avec Les Reines du drame, il braquera sa caméra sur Steevyshady, un youtubeur sexagénaire qui, en 2055, poste une vidéo sur Mimi4Ver, une popstar adulée des années 2000. Grand fan d'elle, il n'a pourtant jamais supporté son histoire d'amour avec la chanteuse punk Billie Kolher. Mais aujourd'hui, Steevy est déterminé à raconter leur tumultueuse idylle... Au vu du synopsis, on s'attend à un film très coloré avec un goût pour le camp pleinement assumé.

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Crédit photo : The Walt Disney Company France