clipGirl in Red en mal d'amour et de sexe dans un clip réalisé par Hunter Schafer

Par Tessa Lanney le 13/05/2022
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La chanteuse Girl in Red apparaît éperdue de solitude dans son nouveau clip, intitulé "Hornylovesickmess", réalisé par l'actrice Hunter Schafer.

"Est-ce que tu écoutes Girl in Red ?" était déjà une phrase-code emblématique pour savoir plus ou moins discrètement si une femme était attirée par les femmes. Depuis ce jeudi 12 mai, vous pourrez ajouter "Est-ce que tu as vu le clip de Girl in Red réalisé par Hunter Schafer ?" afin d'augmenter le taux de fiabilité du test. Une collaboration entre la chanteuse et l'actrice d'Euphoria plus que réjouissante pour un titre moins jouasse : "Hornylovesickmess", que l'on pourrait traduire par "épave en mal d'amour et de sexe". Tout un programme…

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Prendre de la hauteur, contempler les lumières de New-York qui, malgré la nuit noire, va toujours à cent à l'heure… Les routes sont bondées, l’effervescence est de mise, et c'est aussi le cas dans l'esprit de Girl in Red qui ne parvient pas à trouver le sommeil dans cette ville qui ne dort jamais. En même temps, le toit d'une limousine n'était sans doute pas l'endroit le plus approprié pour démarrer sa nuit. Elle va, elle vient, toujours en mouvement : "I am somewhere in the States / Going somewhere on a plane / It doesn’t really matter as long as I’m a / Always far away" (Je suis quelque part aux États-Unis / Je vais quelque part en avion / Ça n'a pas vraiment d'importance tant que je suis / Toujours loin).

Un électron de solitude

En mouvement mais avec toujours le même constat, cette implacable solitude qui la renvoie à des souvenirs plus chaleureux : "Shit’s fun but I’m going insane / Like it’s been months since I’ve had sex / I’m just a horny little lovesick mess" (Tout ça c'est bien marrant, mais je deviens folle / Comme si ça faisait des mois que je n'avais pas fait l'amour / Je suis juste une petite épave excitée en mal d'amour).

Lassée du tumulte des transports, la protagoniste du clip se lance dans une cavalcade effrénée. Dans le but de retrouver l'objet de ses désirs ? Celle qui hante ses nuits ? Complicité, rires et tendresse promettaient pourtant un avenir radieux, sans aucun nuage. Mais la ville elle-même semble vouloir l'enchaîner à l'obscurité. Difficile de revenir de nulle part dans la vie d'une personne qui est sortie de la nôtre : "And I don’t wanna be the type of person who calls you up / Every time I need to get off / But I guess that’s who I’m turning into" (Et je ne veux pas être le genre de personne qui t'appelle / Chaque fois que j'ai besoin de prendre mon pied / Mais je suppose que c'est ce que je suis en train de devenir).

Les images défilent tendis qu'elle se laisse avaler par le néant éclairé par les phares des voitures, dans le bruit des pneus sur l'asphalte. La chanteuse, épuisée par le mouvement, ne rêve que d'apaisement dans les bras de cet amour perdu. Pourtant, et cela Girl in Red le sait bien au fond, un retour en arrière est impossible : "So don’t ever take me back / Let’s just face the fact / I treated you like trash / And you deserve more than that" (Ne me reprends jamais / Regardons les choses en face / Je t'ai traitée comme un déchet / Et tu mérites mieux que ça).

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Crédit photo : Somesuch, Hunter Schafer