Outre la retransmission sur écran géant d'épreuves sportives des JO, la Pride House LGBT+ de Paris 2024, installé au Rosa Bonheur sur Seine, organise aussi des expositions et des soirées.
C'est une péniche vitrée au pied du pont Alexandre-III. Pendant toute la durée des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, la guinguette du Rosa Bonheur sur Seine est pavoisée aux couleurs du drapeau arc-en-ciel pour accueillir la Pride House ("Maison des fiertés"), une fan zone où la communauté LGBT+ se rencontre et célèbre ses athlètes olympiques.
Le concept date des JO d'hiver de 2010, lors desquels une première Pride House avait été inaugurée à Vancouver (Canada) pour encourager la visibilité LGBT+ dans le sport. "À l'heure actuelle, les athlètes sont obligés de se cacher", souligne Jérémy Goupille, coprésident de l'association Fier Play, organisatrice de la Pride House de Paris, qui espère que ce type d'initiative contribue à sensibiliser au sujet des discriminations et à "créer un avenir sportif plus inclusif".
À lire aussi : Coming out dans le sport : les athlètes LGBT, toujours pionniers
Des épreuves sur écran géant
Avec son premier niveau climatisé et son pont supérieur extérieur abrité d'un toit, la péniche permet de boire un verre et de se restaurer. Des artistes LGBT+ y sont également exposés. En face, sur le quai, a été installé un espace avec une scène et un écran géant pour la diffusion d'épreuves sportives. Des soirées sont également prévues : Fantasma Circus avec François Sagat, Popingays, drag shows, etc.
"C'est important d'envoyer un message positif qui rappelle que nous sommes tous égaux", a déclaré la ministre démissionnaire des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, lors de l'inauguration de la Pride House ce lundi 29 juillet. Face à la polémique sur la cérémonie d'ouverture des JO organisée par Thomas Jolly, elle a défendu que Paris "s'est exprimée dans le respect, dans un mélange de tradition et de modernité qui honore notre pays".
À lire aussi : Cérémonie d'ouverture des JO : Paris, phare queer universel
Crédit photo : Stéphane de Sakutin / AFP