Après la suppression de ses tweets haineux contre Zayn Malik, le compte Twitter d'Azealia Banks a été suspendu ; comme quoi être une star ne permet pas d’être au-dessus des lois…
L’homophobie reste de l’homophobie, même lorsqu’elle est prononcée par une rappeuse américaine mondialement connue. Voilà pourquoi la plateforme Twitter n’a pas hésité à agir contre les tweets racistes et homophobes postés par Azealia Banks à l’encontre de Zayn Malik.
En effet, du 10 au 11 mai, la rappeuse s’est fait remarquer sur Twitter par un déversement de haine adressé à l’ancien membre des One Direction. En cause ? Le chanteur aurait copié le travail d’Azealia dans son denier clip : Like I Would.
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La chanteuse de ‘212’ s’est donc permise d’insulter Zayn Malik de "péd*" sur le réseau social, et de s'emporter dans des tweets homophobes et racistes :
Mec, ma musique est mieux que la tienne. Calme ta pseudo rébellion blanc-bec (...) Il n'y a qu'une petite salope pour répondre comme ça, négro ! S*ces ma b*te avec tes cheveux qui sentent le curry. Je vais t'appeler Punjab désormais. T'es qu'un petit blanc qui se prend pour un black mais tu comprends pas que tu n'es qu'un petit nègre des sables.
Une attitude qui a fortement déplu à certains internautes, lesquels ont très vite demandé la suppression des tweets et même du compte d’Azealia Banks. Zayn Malik lui-même avait réagi à ces attaques dès le 10 mai, en lui disant : "Sans se mentir… Je vois que tu essaies de m’atteindre, mais je m’en tape".
Les tweets homophobes et racistes ont finalement été supprimés, et Azealia Banks a fini par s'excuser de son comportement sur Twitter. Un mea culpa qui n’a pas empêché la plateforme de suspendre son compte, comme le rapporte le Guardian.
Exclue de Twitter, d'un festival, et peut-être même du Royaume-Uni...
Une décision qui a créé des émules, puisque le festival Born & Bred qui se tiendra à Londres le mois prochain a lui aussi décidé de retirer Azealia Banks de sa programmation, les organisateurs arguant qu’ils "célébraient l’inclusivité et l’égalité" et qu’ils ne toléraient pas le langage de la rappeuse.
Pis encore, NME révèle que le ministère de l’Intérieur à Londres étudie actuellement l’affaire, et pourrait conclure à une interdiction de territoire contre la chanteuse car :
Venir au Royaume-Uni est un privilège, et nous nous attendons à ceux qui viennent ici respectent nos valeurs communes. Le ministère de l’Intérieur a le pouvoir d’exclure un individu s’il considère que sa présence au Royaume-Uni ne favorise pas l’intérêt public ou si l’exclusion est justifiée par des raisons d’ordre public.
Comme quoi, il n’est pas bon de se sentir pousser des ailes sitôt caché derrière l’oiseau gazouilleur…
Crédit photo couverture London Entertainment Splash