Un jeune étudiant a raconté sur Twitter son coming out difficile auprès de sa mère. Et la vague de soutien qu'il a rencontrée fait chaud au coeur.
Vous n'êtes jamais seul.e.s. C'est ce que l'on peut retenir de la vague de soutien qui a déferlé hier sur un jeune internaute. Ce dernier venait de raconter dans un tweet la réaction de ses parents - à qui il venait de faire son coming out. Et surtout celle très violente de sa mère. "Ca y est. J'ai fait mon coming out. Ma mère ne l'accepte pas. 'Ca me dégoûte, j'ai honte, j'ai envie de vomir, j'aurais du me pendre'" raconte le jeune garçon. "Elle a dit qu'elle préfererait ne pas survivre à l'opération, qu'elle préfère être [morte], que mes grands-parents se retournent dans leur tombe, etc... et m'interdit d'en parler à qui que ce soit."
Plus d'une centaine de messages de soutien
Et si le réseau social à l'oiseau bleu peut parfois être d'une extrême violence, il a cette fois montré son meilleur côté. Des centaines de tweetos ont en effet manifesté leur soutien au jeune homme, s'enquérant de son moral, et l'inondant d'amour. "Navré de cette réaction. Tu as été courageux, honnête, et vrai, sois fier de toi. Je t'envoie des ondes positives et hug (câlin, ndlr)" a par exemple écrit un tweetos. Un autre a rêvé du jour où "on aurait plus besoin de faire son coming-out".
Plusieurs twittos sont également revenus sur leurs expériences personnelles, pour rappeler au jeune homme, comme le dit le slogan américain "It Get's Better" , que les choses s'arrangent parfois : "Mon frère s'est mangé la même chose de mon père, "tu n'es plus mon fils" "je veux plus voir quiconque de la famille qui soutiendrait cette situation" etc. 5 ans après il trinquait à leur pacs et invitait le couple en vacances juste tous les 3. En attendant courage et soutien" a par exemple raconté un autre utilisateur du réseau social.
"J'ai peur de rentrer chez moi"
Dans une étude IFOP réalisée en juin 2018 auprès d'un échantillon de 994 jeunes personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres, 13% indiquent avoir un père qui n'accepte pas leur homosexualité et 8% déclarent avoir une mère qui rejette leur orientation sexuelle.
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Crédits Photo : Pixabay
Par soucis d'anonymat pour le jeune homme, nous avons préféré ne pas partager de tweets directement dans le papier.
