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sexoComment je me suis découvert fétichiste

Par Tom Umbdenstock le 21/01/2022
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Ils sont fans de cuir, de latex, de baskets ou de puppy play. Mais comment ont-ils découvert cette partie de leur sexualité ? Il racontent.

Il y a une infinité de fétiches et presque autant de fétichistes. Avec pour chacun de ces hommes une façon de découvrir leur sexualité où la matière est devenue déterminante pour leur excitation. Selon les âges et les générations, on n’entre pas dans le fétichisme de la même manière. A cinquante ans on a connu plus souvent la solitude, à 20 ans les applications. Le cuir se porte en public plus facilement que la cagoule. On peut le découvrir en tombant amoureux ou quitter un homme pour le vivre pleinement.

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Comment je me suis découvert fétichiste
  • Fabien, un divorce pour être bien dans ses baskets

Le jeune quadragénaire se souvient du corps des gymnastes de son âge quand il était au collège. L’odeur des vestiaires l’excitait déjà. “Je trouvais que c’était plus sexy un mec en shorts de foot, en jogging, en baskets, en chaussettes.” Des souvenirs qui remontent à la 6ème, quand il était en sport-études. A 43 ans, Fabien se révélait déjà ce qu’on appelle aujourd’hui un kiffeur. Le terme désigne les fétichistes des vêtements et baskets de sport, et bien souvent de leurs odeurs, qui exhalent les ébats. 

Pour lui, l’érotisme est une lame de fond qui traverse le fétichisme. “Je suis aussi naturiste, j’ai été élevé là-dedans. Donc pour moi au départ, un corps nu n’est pas sexuel. Dès qu’il est un petit peu recouvert par un slip, un maillot de bain, un short qui laisse deviner et apparaître, qui cache mais qui révèle en même temps, ça fait marcher la machine à fantasmes”. Submergé par les émotions et l’angoisse, dépassé par ses désirs dès ses douze ans, il a finalement préféré quitter le sport-études....