Au programme, les grands classiques : lois anti-discriminations, GPA, PMA, mariage pour tous... Mais aussi, une grande nouveauté cette année, un accent est mis sur l’accès aux services (santé, éducation), l’autodétermination des personnes transgenres (dépathologisation) et les libertés publiques (expression, manifestation et association).
Cependant, le classement ne fait pas que féliciter les premier. L'Ilga-Europe alerte également quant à une "régression" de certains pays d'Europe en Une de son nouveau rapport. Derniers exemples en date : la Pologne, qui a retiré l’accès à la PMA aux femmes célibataires. Ou encore la Bulgarie où il n'est désormais plus possible pour une personne trans' de changer légalement de genre. Pour l'association, l'environnement européen est de moins en moins sûr et supportable pour les personnes LGBT+.
En bon dernier, on retrouve l'Azerbaïdjan et la Turquie qui remplissent respectivement 3,33% et 5,16% des critères exigés par l'Ilga-Europe. L'occasion de pointer du doigts les mauvais élèves en matière de législation sur le continent européen. Et de découvrir où on ne voudrait passer ses vacances pour rien au monde. Mais aussi de voir que, même chez les meilleurs, des progrès restent à faire.
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