L'agent de la star du porno gay Michael Lucas a affirmé, le 2 janvier dernier, l'intention de son client de publier la liste des personnalités ayant eu recours à ses services d'escort. Mais il n'en serait rien. TÊTU a retracé le parcours de cette histoire rocambolesque.
Coup de tonnerre dans le milieu du porno gay. Michael Lucas, fondateur des studios Lucas Entertainment, souhaiterait révéler dans une autobiographie les noms des célébrités ayant eu recours à ses services d'escort. C'est en tout cas ce qu'ont affirmé plusieurs médias américains il y a quelques jours. Mais, problème, le principal intéressé dément.
Tout a commencé par un article du journal Page Six, le tabloïd du New York Post, publié le 2 janvier dernier sur leur site. Un "porte-parole" de la star du porno gay, dont on ignore toujours le nom, y assure que Lucas souhaite "prendre sa retraite en 2020, tout en continuant de produire des films". Jusque-là, rien de très étonnant après une carrière de 25 ans et plus de 300 films à son actif.
L'article prend une autre tonalité lorsque ce même porte-parole raconte que son client cherche "un co-auteur pour publier une autobiographie juteuse qui contiendra un chapitre torride sur des célébrités hollywoodiennes qui ont payé pour coucher avec lui dans les années 90 lorsqu'il était escort".
"J'envisage une action en justice"
Plusieurs médias LGBT+, tels que Towleroad Gay News, reprennent l'information telle quelle dès le 3 janvier. Mais, aux alentours de 10 heures (heure française), le même média publie un démenti officiel de Michael Lucas.
"L'histoire ayant été publiée aujourd'hui et qui m'est attribuée par mon ancien agent est absolument fausse. J'ai passé 45 minutes à leur expliquer (son équipe, NDLR) pourquoi je ne ferai jamais ça (...) Je suis perplexe sur leurs motivations et ils ont été virés immédiatement". Et d'ajouter : "J'envisage une action en justice contre eux".
S'il confirme bien son désir de prendre sa retraite en 2020, il nie formellement vouloir écrire ou considérer écrire un livre révélant le nom de ses anciens clients. "Je n'ai rien d'autre que du respect et de la gratitude pour ceux qui m'ont fait confiance."
Son agent nie avoir menti
De son côté, Page Six, à l'origine de l'information, a simplement ajouté un paragraphe au pied de son article : "Michael Lucas a contacté Page Six après la publication de l'article et nie avoir menacé de faire un 'tell-all book'. Son agent nous a répondu qu'il avait accepté de donner cette information avant qu'elle soit publiée". Difficile de savoir qui dit vrai, alors que les deux protagonistes se renvoient la balle. Affaire à suivre...
Crédit photo : Instagram/Michael Lucas.