Actuellement à l'affiche du film Gladiator II, Paul Mescal est devenu l'un des acteurs hollywoodiens les plus demandés en seulement quelques années et une poignée de rôles significatifs. Un itinéraire impeccable pour celui qui compte déjà plusieurs projets gays à son actif – et ce n'est que le début…
Impossible de passer à côté de Paul Mescal. En moins de cinq ans, l'acteur originaire de Maynooth, une petite ville du nord de l'Irlande, s'est implanté à Hollywood au point de devenir l'un des comédiens plus demandés de sa génération. Âgé de 28 ans à peine, il fait état d'une filmographie florissante pleine de promesses qui allie grosses productions – comme le mastodonte Gladiator II, actuellement en salles, où il tient le rôle principal – et projets à moindre budget mais acclamés par le public et la critique.
Premier rôle, premier succès
C'est en 2020 qu'il déboule tel un missile chez les sériephiles. Il occupe alors le premier rôle masculin de Normal People, adaptation très attendue du roman à succès éponyme de Sally Rooney. Dans cette fiction centrée sur une romance sinueuse et conflictuelle, il incarne le troublant Connell et donne ainsi la réplique à l'actrice britannique Daisy Edgar-Jones. Ce projet lui permet de remporter le prix du Meilleur acteur aux BAFTA en 2021 et propulse sa carrière.
Vient ensuite la tornade Aftersun. Dans ce premier long-métrage de la réalisatrice Charlotte Wells, le comédien se glisse dans la peau d'un jeune père à la santé mentale défaillante qui emmène sa fille de 11 ans en vacances à l'étranger. Sensible et nuancée, sa performance lui vaut une nomination aux Oscars en 2023.
Un acteur précautionneux
Si les plus attentifs d'entre nous n'ont pas attendu sa sortie pour chavirer devant son joli minois – ou ses grosses cuisses musclées –, Paul Mescal conquiert la communauté gay plus largement en 2023 avec Sans jamais nous connaître. Aux côtés de l'acteur ouvertement gay Andrew Scott, il donne vie à ce récit romanesque et torturé mettant en scène deux hommes qui se rencontrent et s'épaulent face aux épreuves de la vie. Un rôle encore une fois tout en vulnérabilité qui permet au jeune Irlandais de proposer une palette de jeu épatante.
Et la suite ?
Depuis, nous sommes résolument tombé en amour pour le comédien, qui par ailleurs nous le rend bien. En plus du péplum Gladiator II où il permet aux adorateurs de muscles de se rincer l'œil, l'acteur enchaîne les films musicaux – qu'on adore. Après avoir été joué dans Carmen, réalisé par Benjamin Millepied en 2022, il sera à l'affiche de Merrily We Roll Along, adaptation ciné de la comédie musicale de George Furth et Stephen Sondheim, dont la sortie n'est pas attendue avant 2025.
Enfin, il partagera l'affiche avec Josh O'Connor (Challengers) de The History of Sound, le nouveau long-métrage d'Oliver Hermanus (Moffie). Dans ce drame d'époque qui nous fera voyager jusqu'en 1916, deux hommes tombent amoureux à mesure qu'ils enregistrent de la musique ensemble. "De tous les scripts que j'ai pu lire, c'est celui qui m'a le plus brisé le cœur", affirme Paul Mescal dans une interview fraîchement parue chez Variety.
Et si ça ne suffisait pas pour en faire un allié de la commu, l'acteur s'est confié cette année auprès du magazine GQ sur le rôle qu'il aurait adoré jouer : il s'agit du personnage principal de Un après-midi de chien, de Sidney Lumet. Porté par Al Pacino en 1972, ce film transposait sur grand écran l'histoire vraie de John Wojtowicz, un homme qui avait braqué une banque de Brooklyn afin de payer l'opération de réassignation sexuelle de son épouse trans. On ne s'opposerait pas à un remake dans les années à venir…
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Crédit photo : Paramount Pictures