Après la publication d'une vidéo où des grévistes de la CGT RATP lancent des insultes homophobes à l'encontre d'un non gréviste, l'organisation syndicale a répondu dans un communiqué, puis à TÊTU.
La réponse n'aura pas traîné. Après la publication d'une vidéo sur Twitter mercredi 11 décembre, où l'on voit des grévistes de la CGT RATP s'en prendre à des non-grévistes à grand renfort d'insultes homophobes ("sale pédé", "enculé", "suceur de bites") l'organisation syndicale a réagi jeudi après-midi en publiant un communiqué, et en contactant TÊTU.
https://twitter.com/ParisPasRose/status/1204837584142323712?s=20
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Réponse de la CGT RATP
Dans le communiqué, publié à 15H, l'organisation syndicale vent debout contre la réforme des retraites condamne "sans ambiguïté" un "débordement regrettable" : "Jamais la CGT n’admettra que des propos homophobes servent à porter nos légitimes revendications, peut-on lire. Jamais nous ne cautionnerons, de tels comportements qui, en réalité, desservent notre combat pour plus de justice sociale. Nous ne détournerons pas les yeux ni resterons silencieux face à de tels agissements ce qui en reviendrait à devenir complice."
— La CGT (@lacgtcommunique) December 12, 2019
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Contactée par TÊTU, la CGT-RATP indique avoir reçu ce matin les "militants" auteur des insultes homophobes : "On leur a rappelé que ce n'était pas une façon de faire et qu'ils pouvaient s'exposer à des plaintes de la part du chauffeur ou de la direction." Plus loin, le communiqué affirme : "Dans sa recherche d’affrontement social, le gouvernement crée les conditions de l’exaspération et pousse aux débordements dans une stratégie de tenter de discréditer le mouvement social."
Au téléphone, un responsable de la section syndicale développe : "Je ne justifie ni n'excuse en rien ce type de propos. Je ne veux pas minimiser mais replacer dans le contexte : cette situation est de plus en plus explosive à mesure qu'aucune réponse du gouvernement n'est apportée."
Crédit photo : Capture d'écran Twitter