CONTENU PARTENAIRE. Clément Groboteck et Julien Isnardon sont partis en Écosse, le temps d’un weekend, pour un road-trip de charme. Les deux influenceurs racontent leur voyage à TÊTU.
Parfois, il y a des réveils que l’on apprécie plus que d’autres. 26 janvier 2020. Il est 3h30 du matin. Les réveils sonnent sur nos téléphones. C’est l’heure de partir pour un road trip de trois jours, à la découverte de l’Écosse Quelques heures plus tard, nous arrivons à l’aéroport de Glasgow. Nous chargeons les valises dans la petite voiture de location, et nous apprêtons à prendre la route. Au moment d’ouvrir les portières, on explose de rire. On avait oublié que les écossais comme les anglais roulaient à gauche. Il nous a fallu quelques minutes et deux chansons d’Abba pour nous familiariser avec les commandes inversées, et le volant à la place du passager.
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Seuls au monde
Nous voilà donc sur la route, en direction du parc national du Loch Lomond et des Trossachs, l’un des plus beaux endroits de Grande-Bretagne, situé à seulement une petite heure de Glasgow et une grosse heure de la capitale écossaise (Edinbourg) Nous traversons des champs peuplés de moutons, des forêts vallonnées, avant de faire une halte à l’Oak Tree Inn, un petit hôtel restaurant, en bordure du lac, où le temps s’est arrêté. De vieilles horloges anglaises décorent la salle principale, et un feu crépite dans la cheminée monumentale, toute en pierre brute. Les lustres vieillis et poussiéreux dégagent une lumière douce sur le décor, et donnent à la pièce le charme des vieilles auberges que l’on voit dans les films. Côté food, nous sommes surpris par la quantité de choix vegans de l’établissement – et de tous les restaurants dans lesquels nos estomacs affamés ont trouvé refuge. Une hôtesse adorable nous installe, nous sert, et nous comprenons rapidement que l’on recevrait tout le long du séjour ce même accueil chaleureux et bienveillant. Sans avoir à nous cacher d’être un couple et sans avoir à s’interdire de se tenir la main.
Après ce repas copieux, la jeune serveuse nous a conseillé de reprendre la route en direction de Conic Hill, une petite montagne sur la ligne de faille des Highlands. Il culmine à 360 m d’altitude et c’est l’un des meilleurs points de vue sur le Loch Lomond, nous a-t-elle dit. Après un peu plus d’une heure de marche, au milieu des forêts de sapin, nous arrivons enfin en haut. Et notre nouvelle amie avait raison : la vue est imprenable. D’abord, il y a le lac, immense et gelé, en contrebas, et puis au loin, les montagnes enneigées. L’air est froid, sec, pur. On prend de grandes respirations, on écoute le bruit des oiseaux, du vent dans les feuilles, des branches qui s’agitent. Et on se sent seuls au monde.
Direction Glasgow
Il n’est pas encore 17h, mais le jour tombe déjà. Nous reprenons la route direction le Mar Hall, un manoir gothique monumental érigé au bord d’une rivière – ce qui le rend très prisé pour les mariages – et surplombant un immense terrain de golf. Dans les nombreux salons de l’hôtel, décidément aussi grand qu’il en a l’air, se succèdent les cheminées gigantesques, les toiles de maîtres et le mobilier fin. Nous avons encore atterri dans une autre époque, et seule la télévision trônant sur un meuble en bois verni, nous rappelle que nous sommes en 2020. Après quelques brasses dans la piscine, nous rejoignons notre chambre, pour une nuit de sommeil bien méritée.
Le lendemain matin, nous avons repris la route, direction le centre-ville de Glasgow, accompagnés par Clara Luciani, à fond dans la voiture. Si tu nous lis Clara, sache que chacun des écossais qui ont croisé notre chemin ce jour-là ont entendu ta musique. Bon, il pleuvait, mais au moins, il ne faisait pas froid. Nous nous attendions à une ville très ancienne et « dans son jus », mais à notre grande surprise l’architecture est très moderne. Glasgow est une ville dynamique, avec des faux airs de NYC. Nous déposons nos affaires dans la chambre spacieuse du Radisson Blu, en plein centre-ville, un hôtel contemporain mais très cosy.
Une ville dynamique
Nous déjeunons dans un restaurant proche de la gare centrale, The Ivy, qui propose une cuisine traditionnelle et raffinée à des prix abordables. Si le restaurant est surtout réputé pour sa « shepherd’s pie », une sorte de hachis parmentier à l’agneau, ils en proposent aussi une version veggie délicieuse. Nous mangeons au bar regardant les serveurs s’activer durant le service. Quand c’est très bon, forcément, il y a monde. Nous en profitons pour checker les photos que nous avons réalisées afin d’imager notre séjour.
L’après-midi nous décidons de flâner dans la ville passant d’un quartier à l’autre, les rues sont très pentues, comme à San Francisco, et l’architecture est assez impressionnante. Les immeubles anciens en pierres côtoient les tours vitrées en acier. Si la ville ne compte « que » 600.000 habitants, les rues grouillent de monde. Malgré une météo capricieuse, nous décidons d’aller faire un tour au musée de Kelvingrove, dont la collection permanente rassemble des Botticelli, des Rembrandt, des Dali. Il est à noter que les musées publics ou nationaux au Royaume-Uni sont gratuits afin de permettre un accès à la culture à chacun. Globalement, la vie à Glasgow, contrairement à Londres, n’est pas très chère : nous avons dîné pour 11 livres à deux, dans un pub de quartier.
Street Art
Pour notre dernier jour, nous avons décidé de suivre « la route du tag » (Mural trail) qui consiste à trouver dans la ville de nombreuses œuvres de street-art qui décorent les murs de la capitale écossaise. La ville autorise et soutient l’art urbain, cela donne l’opportunité à de nombreux talents de se faire remarquer, comme Rogue One, célébrité locale, et attire les plus grand graffeurs du monde, comme Sam Bates, aka Smug, dont les portraits réalistes sont particulièrement impressionnants.
Mais il fallait déjà repartir, et retrouver notre chien, qui s’était offert des petites vacances à la campagne chez les parents. Si une phrase devait résumer, peut-être, notre ressenti de ce joli weekend passé au pays des châteaux hantés et des kilts (jusqu’à présent, on avait évité tous les clichés), c’est celle qu’a lâchée Clément, dans le taxi qui nous ramenait à l’aéroport : « Je pense que tous les gens chiants vivent exclusivement dans le métro parisien. En tout cas, il n’y en a pas en Écosse ! » CQFD.