On connaissait le lien entre discriminations et santé des personnes LGBT+. On sait désormais qu'avoir un entourage LGBT+ permet d'améliorer leur santé physique et mentale.
Ça ne va pas plaire à tout le monde... Mais c'est la science qui le dit ! Une équipe de chercheurs de l'université d'État du Michigan, emmenée par le professeur adjoint en psychologie sociale et de la personnalité William J. Chopik, a sondé 2.560 adultes LGBT+. Résultat de l'étude, publiée le 28 février dans le Journal of Aging and Health : s'entourer d'un large réseau d'amis, en particulier lorsqu'ils partagent la même orientation sexuelle ou identité de genre que soi, réduirait les effets néfastes des discriminations sur la santé, physique comme mentale.
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"Le fait d'avoir plus de famille et d'amis nous donne plus de gens sur qui compter quand nous en avons vraiment besoin, explique William J. Chopik sur le site de l'université. En ce qui concerne la discrimination, les gens veulent avoir une personne sur qui ils peuvent compter et qui leur fournisse une oreille attentive. La plupart du temps, cela signifie apporter un soutien émotionnel, donc avoir un plus grand réseau social rend cela possible."
Appel à la communauté médicale
Mais l'étude montre surtout que, alors que le nombre d'hétérosexuels social dans son réseau social n'a aucune incidence sur la santé des personnes LGBT+, avoir des personnes LGBT+ dans son entourage familial et amical, quel que soit leur âge, produits des effets bénéfiques. "Les gens subissent toute sorte de stress tous les jours et la capacité d'y faire face efficacement peut prévenir une crise sanitaire majeure, poursuit Chopik. Pour les personnes LGBT, nous avons constaté que les réseaux sociaux étaient une ressource sur laquelle ils pouvaient compter pour obtenir du soutien."
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Alors que plusieurs recherches passées ont établi un lien clair entre les discriminations et la santé, celle-ci apporte de nouvelles perspectives pour les professionnels de santé. "Souvent, de nombreux membres de la communauté médicale sont indifférents face aux facteurs de stress répétés auxquels les personnes LGBT sont confrontées chaque jour, déplore William J. Chopik. Nous avons constaté que le stress qui résulte de la discrimination prédit une détérioration santé physique et mentale. Une meilleure compréhension des facteurs de risque et de protection présents dans l'environnement de leurs patients peut conduire à une compréhension plus globale de leur santé et de leur bien-être."
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