écransLes séries LGBT+ du printemps : "Mary & George", "Becoming Karl Lagerfeld"…

Par Florian Ques le 12/06/2024
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En plus de redécouvrir la vie du Kaiser de la mode dans une mini-série biopic, on est aussi devenus accros ces derniers mois à des productions pour ados très efficaces.

Ce printemps, les fleurs ont bourgeonné tout autant que les séries explorant différents personnages queers – dont certains historiques comme Karl Lagerfeld ou George Villiers – et offrant des récits toujours plus variés. On a déjà pu faire les louanges de Mon petit renne, hit surprise de Netflix sur les traumatismes d'un humoriste bisexuel, ou encore de Ripley, pépite en noir et blanc portée par Andrew Scott. Mais il y a en a plusieurs autres qu'il ne fallait pas rater durant cette saison…

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  • Dead Boy Detectives

Dérivée de l'univers des romans graphiques Sandman de Neil Gaiman, la série Dead Boy Detectives suit Edwin et Charles, deux fantômes qui ont décidé de rester sur Terre plutôt que d'atteindre l'au-delà et font usage de leur ingéniosité et de leurs pouvoirs pour élucider des mystères d'ordre surnaturel. Dans cette fiction fantastique quelque part entre Supernatural et The Vampire Diaries, plusieurs personnages LGBTQI+, à commencer par un des deux héros, Edwin, homosexuel encore dans le placard. Au fil de la saison, des prétendants se mettent sur sa route comme le très sensuel Cat King joué par Lukas Gage (The White Lotus).

>> Où ? Disponible sur Netflix

  • Mary & George

Adaptée d'un roman historique, Mary & George relate l'ascension au XVIe siècle de George Villiers, jeune homme charismatique poussé par sa mère, Mary, à séduire le roi d'Angleterre Jacques Ier. Révélé auprès du public gay pour son rôle dans la comédie romantique My Dear F***ing Prince, Nicholas Galitzine brille dans la peau de cet opportuniste happé par la folie des grandeurs et ne se laisse pas écraser par la grande Julianne Moore, excellente en mère indigne et calculatrice.

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  • Hartley, cœurs à vif (saison 2)

Après un premier tour de piste qui avait cueilli de nombreux fans, le reboot modernisé de Hartley, cœurs à vif est revenu pour une saison 2 qui ne lésine pas sur les intrigues queers, entre la bisexualité de Malakai et la romance vallonnée entre Darren et Cash (qui comprenait tout juste son asexualité la saison précédente). Si la série originelle avait duré sept saisons, malheureusement Netflix a annoncé que celle-ci sera la dernière de son reboot.

>> Où ? Disponible sur Netflix

  • The Big Door Prize

Dans cette comédie mêlée de science-fiction, les habitants d'une petite ville américaine voient leur quotidien bouleversé par l'apparition d'une étrange machine indiquant leur "potentiel de vie", soit la vie idéale qu'ils pourraient mener s'ils faisaient les bons choix. Plutôt hétéro à ses débuts, The Big Door Prize développe en saison 2 le personnage d'Izzy, qui questionne sa sexualité lorsqu'une femme commence à la charmer. Une représentation touchante de personne explorant sa queerness sur le tard.

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  • Loot

En saison 2, la poilante Loot continue de dépeindre la déconstruction de Molly Wells, ex-femme de milliardaire qui découvre le domaine caritatif après son divorce. Au-delà du jeu comique de Maya Rudolph (Saturday Night Live) toujours irréprochable, on se réjouit de l'incarnation d'assistant ouvertement gay à la vie sentimentale chaotique par Joel Kim Booster (Fire Island), et de celle de directrice d'entreprise anxieuse par MJ Rodriguez (Pose).

>> Où ? Disponible sur Apple TV+

  • Eric

Dans le New York des années 1980, Eric, 9 ans, a disparu. Alors que l'enquête piétine, Vincent, son père (joué par Benedict Cumberbatch), déjà miné par des problèmes d'addiction se demande si, finalement, un pantin – il est marionnettiste – ne pourrait pas être la clé pour retrouver son enfant ? En marge de cette intrigue, la série Eric prend le temps de creuser le personnage de Michael – joué par l'acteur gay McKinley Belcher III –, un commissaire de police cachant son homosexualité.

>> Où ? Disponible sur Netflix

  • Pretty Little Liars: Summer School

Oubliez le Pretty Little Liars petit budget des années 2010. Depuis 2022, la série culte pour ados a été relancé avec un nouveau groupe de lycéennes tourmentée par un mystérieux harceleur. Plus proche du slasher, cette mouture davantage sanglante n'a pas perdu le côté queer de l'originale. En témoigne Ash, le petit ami d'une des héroïnes qui est ouvertement trans, ou encore Noa, qui explore sa lesbianité avec une ancienne camarade rencontrée en centre pénitentiaire.

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  • Becoming Karl Lagerfeld

Pour se faire une place parmi les productions originales françaises, Disney+ mise sur Becoming Karl Lagerfeld, une chronique captivante sur l'ascension du designer allemand dans le monde de la haute couture. Dans le Paris des années 1970, le Kaiser tente de lancer sa propre marque face à ses rivaux, dont Yves Saint Laurent, qui ne demandent qu'à le voir échouer, et de gérer en parallèle avec sa romance tumultueuse avec le dandy Jacques de Bascher. Portée par un casting trois étoiles mené par Daniel Brühl, la série illustre avec glamour le milieu gay privilégié d'une époque révolue.

>> Où ? Disponible sur Disney+

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Crédit photo : Canal+

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