Après son coming out non-binaire, Sam Smith demande désormais à ce qu'on utilise les pronoms neutres à son sujet. Et certains ont du mal...
Sam Smith, qui a fait son coming out non-binaire, veut désormais qu'on utilise des pronoms non-genrés pour parler de sa personne. Dans un post Instagram publié ce week-end, l'interprète de "How Do You Sleep" a demandé à ce qu'on utilise les pronoms "They/Them" pour le désigner, au lieu de "he/she". Un soulagement pour l'artiste qui raconte avoir passé "sa vie a être en guerre avec son genre".
"Je me sens privilégié d'être entouré de gens qui me soutiennent dans cette décision, mais j'ai été très nerveux à l'idée d'annoncer ça, parce que j'accorde trop d'importance à ce que les gens pensent de moi." Pour autant, Sam Smith ne s'estime pas encore assez légitime pour devenir un modèle de non-binarité. "Je n'en suis pas encore à répondre à ce que cela veut dire d'être non-binaire, mais j'ai hâte du jour où je le serai. Pour l'instant je veux seulement être VISIBLE et ouvert. Si vous avez des questions et vous demandez ce que tout cela veut dire, je ferai le maximum pour pour vous expliquer, mais je tague juste en dessous de ce post les personnes qui se battent pour la bonne cause tous les jours. Ce sont des activistes, des leaders de la communauté non-binaire/trans, qui m'ont beaucoup aidé à comprendre."
"Tout ce que je vous demande, c'est d'essayer"
"Je sais qu'il y aura beaucoup d'erreurs et de mégenrages, mais tout ce que je vous demande, les amis, c'est d'essayer. S'il vous plaît. J'espère que vous pouvez maintenant me voir comme je me vois." Iel ne croyait pas si bien dire. Peu après son post, un éditorialiste du Daily Telegraph l'a mégenré sept fois dans le même paragraphe, provoquant la colère des internautes : "Mon père m'a envoyé cet article horible qui mégenre Sam Smith SEPT fois dans le paragraphe d'introduction."
Pour les personnes non-binaires, en France, on utilise le pronom "on" ou "iel". Mais l'Académie française refuse encore de reconnaître ces nouveaux usages...
Crédit photo : capture Instagram