C'est une avancée pour les supporters du mouvement #FreeBritney : James Spears a déclaré devant la justice américaine qu'il serait prêt à dire adieu à la tutelle de sa fille, Britney. Mais ce ne serait pas pour tout de suite...
Britney, enfin sur la voie de la liberté ? Ce jeudi 12 août, le père de la chanteuse, James Spears, a assuré devant la justice américaine qu'il était "prêt à abandonner" son rôle de tuteur. Un statut qui lui est conféré depuis maintenant plus de 13 ans, au grand dam de Britney Spears qui n'attend qu'une chose : retrouver son indépendance. Malgré cette déclaration enthousiasmante, son père a aussi précisé qu'il céderait sa place "quand le temps sera venu" et à condition de "résoudre des questions en attente devant la justice".
Ainsi, en dépit de ce que certains médias outre-Atlantique ont avancé dans la précipitation, James Spears n'a pour l'instant pas engagé de procédure pour terminer sa tutelle. Selon des documents consultés par NBC News, "il n'y a pas de circonstances urgentes justifiant la suspension immédiate de M. Spears".
Une contre-réponse piquante
Le mois dernier, Mathew Rosengart, l'avocat chargée de défendre Britney Spears, a constitué un dossier pour demander le retrait de James Spears de son rôle de tuteur. Ce dossier, avançant que la santé mentale de sa cliente était mise en péril par les décisions de son père, comprenait une déclaration de Lynne Spears, la mère de la chanteuse. Celle-ci soutenait que le "contrôle absolument microscopique" de James avait créé une relation père-fille fondée sur "la peur et la haine". Elle évoquait également le fait que James avait engagé un médecin pour s'occuper de Britney, soutenant que celui-ci prescrivait des médicaments pas du tout appropriés pour la popstar, qui ne souhaitait pas les prendre.
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Au gré de sa dernière prise de parole, James Spears a protesté que ces allégations étaient totalement infondées et qu'il avait été la "cible constante d'attaques injustifiées". Plus encore, il tient à se présenter en bon samaritain. Les récents documents fournis par sa défense avancent que "si les gens étaient au courant de tous les faits de la vie personnelle de Mme Spears, pas seulement les hauts mais aussi les bas, tous les problèmes de santé mentale et d'addiction qui l'ont affectée, et tous les défis de la tutelle, ils feraient l'éloge de M. Spears pour le travail qu'il a accompli et ne le vilipenderaient pas".
L'affaire Britney Spears est donc loin d'être terminée. Un nouveau procès doit avoir lieu à la rentrée, à l'issue duquel la justice devrait trancher sur l'avenir de James Spears en tant que tuteur de sa fille.
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Crédit photo : Britney Spears via Instagram
