musiqueHoshi et Eddy de Pretto, nouveaux candidats à la présidentielle ?

Par Florian Ques le 28/12/2021
Concerts : Hoshi et Eddy de Pretto montent au créneau face aux nouvelles mesures du gouvernement

Plusieurs artistes du milieu de la musique, dont Hoshi et Eddy de Pretto, s'insurgent face aux nouvelles restrictions sanitaires mises en place pour les salles de concert, dénonçant un traitement injuste en comparaison des meetings politiques.

L'industrie musicale est en effervescence depuis la dernière prise de parole de Jean Castex. Ce lundi 27 décembre, le Premier ministre a annoncé les nouvelles mesures et préconisations mises en place afin de ralentir la propagation du Covid-19 face à la vague du variant Omicron. Parmi les décisions annoncées, la réinstauration d'une jauge de 2.000 personnes pour les rassemblements en intérieur et l'interdiction des concerts debout. Un choix qui a vivement fait réagir des pros du secteur de la musique, à commencer par Hoshi et Eddy de Pretto.

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Un déséquilibre qui interpelle

Sur Twitter, le chanteur qualifie ces restrictions de "méga blague" et dénonce la différence de traitement avec les meetings politiques qui, en raison d'un statut particulier du point de vue constitutionnel, ne sont pas soumis à ces limitations. Eddy de Pretto a donc décidé de tourner en dérision la situation, annonçant sur Twitter se présenter à l'élection présidentielle pour contourner ces nouvelles mesures. Même idée du côté de Hoshi, qui vanne aussi sur le fait d'être candidate à la présidentielle en story Instagram. Avec, en prime, un coup de gueule : "On en a marre. Vraiment."

https://twitter.com/eddydepretto/status/1475549745791877124

D'autres représentants du monde du spectacle comme Jarry, Julien Doré ou Jeremy Ferrari ont partagé leur désarroi sur les réseaux sociaux face à ces nouvelles restrictions ciblant un secteur qui a déjà énormément pâti des différentes périodes de confinement et de couvre-feu. Olivier Darbois, président du Prodiss – syndicat national des producteurs diffuseurs, festivals et salles de spectacle musical –, confie au Parisien ses craintes pour une industrie bien fragilisée : "Dès que l'on pourra à nouveau accueillir du monde, on va avoir de plus en plus d'embouteillages. Tout ne pourra pas être reprogrammé. C'est sûr, il y aura des annulations sèches."

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Crédit photos : Arte / C8 (via capture d'écran YouTube)