À l'occasion d'un hommage rendu à Gisèle Halimi en ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi constitutionnelle incluant le droit à l'avortement. Une option qui présente un avantage, mais aussi un inconvénient…
Emmanuel Macron a choisi l'hommage à Gisèle Halimi, rendu au palais de Justice de Paris ce mercredi 8 mars 2023, pour annoncer le dépôt "dans les prochains mois" d'un projet de loi constitutionnelle inscrivant le droit à l'IVG dans la loi fondamentale. L'avocate féministe, disparue en 2020 à l'âge de 93 ans, en avait fait un combat de sa vie, signant notamment le "Manifeste des 343" et défendant, lors du procès de Bobigny en 1972, une femme violée ayant eu recours à l'avortement. Près de 50 ans après la loi Veil (1975) ouvrant le droit à l'IVG, le président de la République a donc annoncé sa volonté de l'inscrire dans la Constitution pour "graver la liberté des femmes à recourir à l'interruption volontaire de grossesse, pour assurer solennellement que rien ne pourra entraver ou défaire ce qui sera ainsi irréversible". Mais pourquoi annoncer un projet de loi alors qu'un texte a déjà été voté récemment à l'Assemblée nationale et au Sénat ? Explications....