Nouvelle star du Twitter porno gay, Diego Barros est devenu le tout premier membre d'OnlyFans à récolter 1 million de dollars en quelques mois. Il faut dire que ce trentenaire brésilien sait faire bon usage de son âme d'exhib et d'entrepreneur… Portrait de ce recordman XXL du sexe 2.0.
Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais il est fort possible que son barreau se soit glissé dans votre fil gay sur Twitter. Depuis plusieurs années, Diego Barros prend plaisir à exhiber sur le réseau bleu son chibre impressionnant, cumulant à coup sûr un nombre conséquent de likes. À force, le grand brun est désormais le seul twitto porno à avoir dépassé le million d'abonnés, qu'il renvoie pour son salaire vers son compte payant sur le site OnlyFans, devenu une mine d'or.
À lire aussi : Coco : enquête sur un chat sauvage, habitué de la rubrique faits divers
En novembre dernier, ce Brésilien d'origine s'est fait remarquer en se hissant au sommet d'OnlyFans, plateforme championne du contenu photo et vidéo (essentiellement) pornographique, basée à Londres. Il y détient en effet le nouveau record de vitesse du premier million de dollars récoltés, en à peine… huit mois. Et ce, sans avoir pris la peine d'organiser des tournages complexes puisqu'il ne propose à ses fans, dans ses vidéos en accès privé, que des sessions de masturbation solo. "Tout ce que vous me voyez faire en ligne, précise-t-il dans une interview pour le média What About Tom, je le fais parce que j'en ai envie."
D'Araçatuba à OnlyFans
Né dans la ville d'Araçatuba (sud-est du Brésil) a priori à la fin des années 1980 – il ne dit pas son âge –, Diego Barros délaisse l'Amérique latine à l'âge de 19 ans pour la grisaille londonienne. Après des années de petits boulots, ne sachant vers quelle voie professionnelle s'orienter, le brun aux muscles d'acier – merci l'abonnement à la salle de sport – se tourne vers Instagram, où il poste de courtes vidéos suggestives qui lui valent un certain nombre de followers. Au fil des années, il se fait une place sur les autres réseaux sociaux. Twitter, TikTok, OnlyFans... tous les supports sont bons pour accroître son influence sexy. L'argent commence alors à rentrer et les vêtements à tomber : un empire solo du sexe est en train de naître.
"Je mets beaucoup d'efforts dans ce que je fais, assure l'entrepreneur du porno social. Je poste une vidéo chaque jour, j'essaie de trouver de nouvelles idées constamment, je réponds à chaque message, à chaque commentaire. Je fais des shows en live. La première fois que j'ai été sur OnlyFans, je me suis juste mis en sous-vêtements. Je ne collabore pas avec d'autres gars mais mon contenu est devenu beaucoup plus sexuel. Je fais des trucs fetish, j'utilise des sex-toys, je jouis devant la caméra." Un sens pratique que le Brésilien associe avec celui des affaires.
À lire aussi : Sexy selfie : le guide ultime pour réussir sa dick pic
Après avoir consolidé une forte communauté de fans virtuelle, Diego Barros mise sur le réel avec des shows de go-go dancing. Après une tournée fructueuse au Mexique, le voilà contraint par la crise sanitaire de rentrer à Londres en mars 2020. Voyant ses projets dégringoler, il sombre dans une dépression et perd pied. Mais le moral revient grâce au soutien indéfectible de sa famille, qui le pousse sans jugement à étoffer son contenu OnlyFans. Les affaires reprennent, son compte en banque grimpe en flèche, son moral avec.
Un garçon prévoyant
L'apollon ne laisse pas pour autant ce succès lui tourner la tête, gérant avec discernement ses revenus forcément aussi éphémères que sa condition physique. "J'ai déjà mis de l'argent de côté pour pouvoir me verser une pension jusqu'à mes 75 ans, ce qui est incroyable, avance-t-il. J'ai ma maison à Londres, j'ai acheté deux appartements à São Paulo pour investir. Je gère bien mon argent." Autant que sa vie privée, qu'il protège sans trop de difficulté.
Diego Barros n'a ainsi jamais vraiment clarifié ses préférences amoureuses ou sexuelles. Il évoque une ribambelle de petites copines lorsqu'il était encore au Brésil, puis une ouverture vers la gent masculine plus tard, après avoir emménagé au Royaume-Uni. "Ma première expérience avec un mec s'est passée ici parce que je viens d'une famille très croyante, hétéro et macho", explique-t-il. S'il n'appose pas d'étiquette sur sa sexualité, l'acteur sait que son activité l'expose à des mauvaises intentions : "Je dois être prudent parce que, oui, il y a des gens qui se rapprochent de moi avec des idées derrière la tête. Mais j'arrive à bien les cerner cela dit et j'ai appris à être direct si besoin est."
Lucide, le Brésilien l'est aussi sur son jouet – qu'il décrit comme "veiné", "épais" et d'une taille de 24 cm – qui suffit pour l'heure, associé à une attitude vaguement domi, à combler ses adorateurs et son compte en banque. "La plupart de mes vidéos ont plus de retweets que celles de gars qui baisent, se vante-t-il. Et si on regarde mes résultats, je n'ai apparemment pas besoin d'aller plus loin. Mais je ne dis pas que ça n'arrivera jamais..." Aguicheur jusqu'au bout !
À lire aussi : La vie romanesque de Joey Stefano, "power bottom" inoubliable du porno gay
Crédit photo : Diego Barros via Twitter
