Jeu, set et match ! Lors de l'Open en Australie, la rédactrice en chef de Vogue US, et directrice artistique de Condé Nast, Anna Wintour, a condamné les propos du Premier ministre Scott Morrison sur les droits LGBT+, qu'elle qualifie d'un véritable "retour en arrière".
Le 24 janvier, lors de la célèbre compétition de tennis, l'Open Australie, l'icône de la mode Anna Wintour s'est dite "alarmée" par les propos du Premier ministre australien, Scott Morrison. Elle reproche au politicien des commentaires contre la communauté, et un discours sur le droit des écoles religieuses à renvoyer leurs étudiants queer (prononcé avant de se rétracter). Il avait aussi jugé que les "thérapies" de conversion n'étaient "pas un problème" pour lui.
"Personne ne devrait être exclu de son école à cause de son orientation sexuelle", dit-elle dans des paroles rapportées par le Sydney Morning Herald. "Un gouvernement devrait protéger ses citoyens, et rendre flou le fait qu'ils soient acceptés ou non".
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"L'intolérance n'a pas sa place"
Wintour soutient aussi l'idée de changer le nom du "Margaret Court Arena". Ce stade, situé à Melbourne, porte le nom d'une championne du monde de tennis, aujourd’hui pasteure chrétienne, qui est une homophobe et transphobe notoire ayant fait des déclarations comme "l'homosexualité est l'oeuvre du diable" et "les enfants trans' sont la faute d'Hitler et du communisme". La "dame de fer de la mode" dénonce : "L'intolérance n'a pas sa place dans le tennis". "Je trouve que c'est en contradiction avec le sport d'avoir un stade nommé 'Margaret Court' alors qu'il rassemble les gens, peu importe leurs différences".
Crédit photo : Diaphana Films.