Après un cocktail "alcool, Viagra et injections dans le pénis", un Britannique a été victime de priapisme pendant quasiment deux semaines.
Danny Polaris, un musicien britannique installé à Berlin, a été hospitalisé d'urgence il y a deux semaines, raconte le site LGBT+ Pink News. L'érection qu'il avait provoquée en s'injectant le pénis, avec l'aide de son copain d'un soir (un infirmier), a bien failli ne jamais retomber. Après son date, le courageux homme était même allé à la Pride de Berlin avec un seau à vin autour de la verge, pour essayer de calmer la vigueur inédite de son membre.
Ce n'est qu'au bout de deux jours qu'il décide, lorsque la douleur devient insupportable et qu'il ne parvient plus à marcher, de se rendre à l'hôpital.
Les médecins diagnostiquent tout de suite un priapisme, le nom donné à une érection permanente, qui peut causer des dommages irréversibles sur le pénis à long terme. Après plusieurs tentatives de "dévier" le sang présent dans le sexe vers d'autres organes, notamment une chirurgie au niveau de la jambe, rien ne le soulage. "J'ai encore une demi-érection après dix jours", explique alors Danny Polaris, en permanence sous anticoagulant. Depuis sa chambre et malgré la douleur, il a commencé à documenter son aventure sur Instagram.
"Plus jamais d'érections"
"J'ai été victime d'un dangereux priapisme qui dure depuis plus d'une semaine (...) subi de nombreuses interventions chirurgicales pénibles, et la douleur était à 10 sur une échelle de 1 à 10. J'ai beaucoup pleuré de peur et de douleur, a-t-il écrit. Il se peut que je n'aie plus jamais d'érections. C'est délicat et les médecins ne savent pas vraiment ce qui va arriver. Je suis courageux. Mais j'ai besoin de votre aide."
En effet, une amie a alors organisé une collecte de fonds pour couvrir les coûts d'hospitalisation en Allemagne. Une cagnotte qui a pour le moment récolté 600 euros sur les 5.000 espérés.
"Le sexe est vraiment important pour moi. (...) Je ne sais pas ce qui va advenir. Est-ce que je pourrais à nouveau coucher avec quelqu'un ?", s'inquiétait ce week-end Danny Polaris, pas encore sorti d'affaire, auprès de nos confrères de Pink News. Le Britannique risque encore une amputation du pénis.
Crédit photo : Instagram