Le comédien DJ Qualls vient de faire son coming out. Il est connu pour ses rôles dans The Man in the High Castle, et la série de zombie Z Nation.
Son nom ne vous dit probablement rien, mais vous avez déjà vu son visage quelque part. Dans The Big Bang Theory, Breaking Bad, ou plus récemment The Man in the High Castle... L'acteur américain DJ Qualls, qui se décrit comme l'un des "cinq plus grands acteurs maigres du monde" a fait son coming out lors d'une interview avec l'acteur Jim Jefferies, comme il l'a confirmé sur son compte Twitter.
"Oui, je suis gay. Je suis gay depuis toujours. Je suis fatigué de m'inquiéter de ce que les gens vont penser de moi. Fatigué de m'inquiéter de l'impact que ça peut avoir sur ma carrière" a-t-il ensuite posté sur le réseau social générant des centaines de messages de soutien.
It is 11:20pm. I just came out on stage at a @jimjefferies show in San Diego. Yep, I’m gay. Been gay this whole time. Tired of worrying about what people would think of me. Tired of worrying about what it would do to my career.
— DJ Qualls (@TheOnlyDJQualls) January 11, 2020
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Straightpassing
L'acteur s'était à l'époque fait connaître dans un buddy movie très macho, "Road trip", dans lequel il incarnait Kyle, un jeune homme timide qui se transformait petit à petit en fêtard invétéré, très plébiscité par la gent féminine. Il a ensuite collectionné les rôles de nerds hétérosexuels, et notamment le rôle du "Citoyen Z" dans la série de zombies Z nation. Ce coming out est donc particulièrement courageux pour l'acteur, qui a toujours semble-t-il capitalisé sur son straightpassing (le fait d'avoir l'air hétérosexuel, ndlr) pour obtenir des rôles.
https://www.instagram.com/p/Blheeuohqlb/
Il faut dire qu'à Hollywood, être ouvertement homosexuel semble toujours être un problème pour obtenir des rôles. Plusieurs acteurs et réalisateurs avaient pris la parole l'an dernier pour dénoncer le "plafond de verre" qui existe pour les comédiens ouvertement LGBT dans le cinéma américain. Le réalisateur de Love Simon, Greg Berlanti n'a par exemple pas hésité à pousser un coup de gueule contre "l'homophobie internalisée" des studios. Plusieurs d'entre comme le mastodonte Disney, avaient alors été pointés du doigt, et parfois accusés d'encourager des acteurs à rester dans le placard.
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