Après avoir été la cible d'un déferlement de haine lesbophobe sur les réseaux sociaux, la chanteuse versaillaise contre-attaque et poursuit ses harceleurs en justice.
Après avoir dénoncé "L'Amour Censure", Hoshi semble déterminée à ce que la campagne de cyberharcèlement dont elle a été victime ne reste pas impunie. Selon l'AFP, la chanteuse porte plainte contre ses harceleurs pour une flopée de motifs, en l'occurrence harcèlement moral et sexuel "en meute", "menaces de mort et de viols" ou encore injures aggravées et provocation à la haine.
"Ils ont retrouvé son adresse, menacé de la tuer, de faire du mal à sa famille et à ses fans. Il y a également eu des tentatives de piratage de ses comptes, a rapporté Gia Martinelli, l'agente de Hoshi. C'est difficile à porter, surtout pour une fille de 23 ans. Elle veut se battre, y compris pour tous ceux qui ne peuvent pas se battre. On sait qu'il y a des suicides qui découlent de ces harcèlements".
Des dizaines de messages
L'artiste, qui fut victime d'un coming out forcé en 2018, subit ce harcèlement sans nom depuis sa prestation controversée lors des 35ème Victoires de la musique, où elle était notamment nommée dans la catégorie "révélation scène" aux côtés de Suzane ou encore Aloïse Sauvage.
Alors qu'elle interprétait son titre phare en direct, la chanteuse a bouclé sa chorégraphie en venant embrasser l'une des danseuses qui l'accompagnaient. Un baiser lesbien qui a clairement fait jaser les usagers des réseaux sociaux... et, malheureusement, ameuté un tas de haters mal intentionnés. En tout et pour tout, d'après l'AFP, la plainte déposée par Hoshi fait état de plusieurs dizaines de propos injurieux et dégradants à son égard, trouvés aussi bien sur Instagram et Facebook que Twitter ou encore le site Jeuxvideo.com, bien réputé pour son forum aux relents sexistes et homophobes.
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Crédit photo : Instagram Hoshi