Avec "Rush", l'Australien Troye Sivan se fait l'égérie des années 90. Le clip, submergé de twinks et de paires de fesses, risque encore d'augmenter les températures de cet été torride.
Troye Sivan prend des airs de Backstreet Boys dans son nouveau clip, "Rush", qui sent la bière tiède, la sueur, et le poppers bien sûr. Les années 90 se sont emparées de nos dressings, et le chanteur gay Troye Sivan prend le pli de la tendance. Sa musique, dont le rythme conviendrait parfaitement à un cours d'aérobic, est une machine à remonter le temps. Débardeurs, tops moulants ou torses imberbes, choisissez votre camp. "Rush" est le paradis des twinks en perdition à la recherche de fêtes estivales qui n'en finissent pas. Il y a aussi fort à parier que vous ne pourrez pas vous départir de cette mélodie entêtante, un avant-goût de l'album Something To Give Each Other, prévu pour le 13 octobre.
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Des culs en veux-tu en voilà
"I feel the rush, addicted to your touch" ("je ressens l'excitation, accro à tes caresses") pourrait devenir l'hymne de l'été. Exit la romance et les bons sentiments, c'est au corps de s'exprimer et de réclamer ce qui lui est dû. Au rythme des visages et des torses glabres abdominés qui se trémoussent et se fondent dans une orgie de danse, Troye Sivan ne cherche qu'à "défier la gravité". Idéal pour une jeunesse queer qui n'a pas peur d'assumer ses désirs et sa soif de liberté. Love is love, l'amour triomphe toujours, soyons libres de nous aimer, mais de temps en temps, se chauffer sous le soleil, c'est bien aussi. Malgré son titre qui évoque la précipitation, "Rush" nous enjoint de profiter du moment présent et de nous laisser vivre, bons copains et bonne pinte à la main.
On retrouve donc tous les codes de cette esthétique 90' très urbaine. Shorts baggy, joggings, boxers apparents et piercings à l'arcade. À bien y regarder, on pourrait se croire devant un épisode de la télénovela branchée arts de la scène Un Dos Tres. Et que dire de ces mèches blondes qui parsèment les cheveux des jeunes adonis imberbes du clip ? Leurs corps moites s'entrechoquent sur des chorégraphies acrobatiques mêlant virilité et fluidité. Si la fierté queer illumine le monde de la nuit, c'est bien en pleine journée que "Rush" l'exprime, avec sa montagne de bubble butts qui relègue les boys-bands de l'époque au rang de sainte nitouche. Des paires de fesses galbées à n'en plus finir, moulées dans des chaps de cow-boy en cuir ou fendues par un string. Qu'on les claque, qu'on les remue ou qu'elles trônent fièrement à califourchon sur un inconnu, vous êtes prévenus, elles sont partout.
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Crédit photo : BWGTBLD GmbH, capture d'écran Youtube
