La photo d'un arrêté municipal interdisant les gang bangs et les orgies dans une petite ville d'Italie a fait le tour du web. Mais évidemment, c'était un faux.
La photo d'un prétendu arrêté municipal de la ville de Bugliano, en Italie, publiée sur Twitter la semaine dernière, a fait le tour du monde. On peut y lire "comme mesure supplémentaire au confinement contre le coronavirus, les orgies et gang bangs sont désormais interdits dans la commune de Bugliano." Le document, relayé par plusieurs média à travers le monde, ajoute que l'amende pour toute personne qui y contreviendrait s'élèverait à 875 euros.
https://twitter.com/CBugliano/status/1237291611354288129?s=20
Mais le site australien QNews, après avoir attentivement étudié le document, a mis fin à cette folle rumeur. Plusieurs indices laissent en effet entendre que le document est un faux. L'arrêté municipal est notamment daté du 9 février 2020, ce qui semble un peu tôt par rapport à la réponse apportée au coronavirus en Italie. Le deuxième indice qui peut nous mettre la puce à l'oreille, pour le média australien, c'est le nombre 69, qui figure en haut du document, qui, associé à la nature sexuelle de l'arrêté, indique probablement qu'il s'agit d'un faux.
Un compte de fake news parodiques
Dernier indice, et pas des moindres, le compte Twitter qui a posté l'arrêté municipal est à l'origine de plusieurs autres fake news à caractère humoristique. On peut notamment y voir un autre arrêté de la commune de Bugliano qui autorise les habitants à chasser les animaux pour désengorger les épiceries, et un autre qui suspend l'interdiction de fumer dans les lieux publics, au motif que "fumer empêcherait la propagation du virus".
Pour rappel, le coronavirus provoque des infections des voies respiratoires. Selon une étude du New England Journal of Medicine, les fumeurs, ont 50% plus de risques de développer des formes graves du virus. Toutefois, la fake news a parfois des vertus, puisque celle ci en l'occurence rappelle qu'en situation de confinement, et pour endiguer la propagation du virus, les Français sont encouragés à ne pas faire de nouvelles rencontres sexuelles... et encore moins - du coup - des orgies.
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