JacquemusVIDEO. Hoshi, Félix Maritaud, Pomme, Jacquemus... tous réunis dans la nouvelle campagne d'Urgence Homophobie

Par têtu· le 17/05/2020
Urgence Homophobie

A l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, l'association Urgence Homophobie a réuni de nombreux artistes et militants LGBT+ dans un spot qui alerte sur les LGBTphobies dans le monde.

"En 2017, en Tchétchénie, des prisons secrètes pour les homosexuel.le.s, ont été ouvertes." C'est ainsi que commence le nouveau spot de l'association Urgence Homophobie, dévoilé à l'occasion de la journée mondiale contre les LGBTphobies. Un texte simple, factuel, qui revient sur la genèse de l'association, née la même année pour accueillir les réfugiés tchétchènes LGBT+. Aujourd'hui, Urgence Tchétchénie est devenue Urgence Homophobie, mais le principe est toujours le même qu'à ses débuts. Les concerts caritatifs ont laissé la place à de nouveaux formats, comme ce spot d'appel aux dons, qui rassemble de nombreux artistes LGBT+ et allié.e.s.

Jeune scène queer

Ainsi, on peut apercevoir dans la vidéo, publiée ce 17 mai, toute la nouvelle scène queer française : Hoshi, Pomme, Simon Porte Jacquemus, Tristan Lopin, Alexandre Wetter, Félix Maritaud, Alex Ramirez, Jonas Ben Ahmed ou Agathe Mougin, mais aussi des artistes queer encore plus jeunes, comme Lucas Wild, le jeune acteur queer et sourd de la série Skam France, ou la jeune chanteuse Mélodie Lauret, dont nous vous avons déjà parlé dans TÊTU. Il y a aussi des figures, plus âgées, comme Dave, Catherline Lara, et des allié.e.s, comme Daphné Burki, ou Camille Cottin, les marraines de l'association. En tout, ce sont 24 personnalités qui se sont prêté.e.s au jeu.

Réalisée par Benoît Pétré, la vidéo a pour objectif "d’alerter chacune et chacun, droit dans les yeux, sur ces horreurs qui brisent tant de vies", et de récolter des dons pour l'association qui vient en aides aux réfugiés LGBT+ sur le territoire français. Viols punitifs, peine de mort, de nombreuses personnes LGBT+ doivent encore subir de l'homophobie d'Etat,  qui les met particulièrement en danger. Alors n'oublions pas : leur histoire, c'est notre histoire.