Un menu maxi best-of pour ce premier numéro de la nouvelle formule de têtu·, disponible dès ce 16 mars chez vos marchands de journaux. Avec de la politique en plat principal, 2022 oblige, mais toujours plein de sujets de société et de la culture à foison : découvrez le programme derrière la couverture !
A voté ! Le magazine têtu· nouvelle formule est désormais disponible chez vos marchands de journaux. Pour ce dernier numéro avant l'élection présidentielle et les législatives, et face à la montée des populismes homophobes dans le monde qui n'épargne pas la France, têtu· a voulu marquer le coup dès sa couverture, dessinée par Cécile Alvarez, en rappelant que Vladimir Poutine, Donald Trump, Viktor Orban ou Éric Zemmour et Marine Le Pen ne sont que les versants d'une même pièce – qui a plus de chance d'être en anciens francs qu'en euros…
1982-2022 : tout a changé… sauf le lobby homophobe
Car depuis 40 ans, et la dépénalisation de l'homosexualité par l'Assemblée nationale, ils n'ont pas changé. Eux et elles, qui alimentent le fantasme d'un "lobby LGBT" pour s'opposer systématiquement à chaque nouvelle avancée de l'égalité des droits : dépénalisation, pacs, mariage pour tous, PMA pour toutes... En 40 ans, le monde a changé mais pas leur homophobie. C'est l'objet de l'autre couverture du magazine, collector, dessinée pour nos abonné·es (pour vous abonner, c'est par ici) par Adrien David, représentant cette France coincée à la veille de la dépénalisation, le 3 août, qui a depuis suivi la Manif Pour Tous et se rallie aujourd'hui derrière la candidature d'Éric Zemmour au cri de "Ben voyons !". Afin de marquer ces 40 ans de nos luttes, nous avons invité l'ex-ministre de la Justice de François Mitterrand, Robert Badinter, à nous raconter sa bataille pour la loi du 4 août 1982, et fait renaître les premières heures du Gai Pied, magazine gay emblématique d'avant têtu·, à travers des images d'archives.
Présidentielle : 25 pages de politique
Dans un dossier politique illustré par les dessins drôlissimes de Cécile Alvarez, nous avons mis les programmes des candidat·es au banc d'essai, demandé aux associations quelles étaient leurs attentes pour le nouveau quinquennat à venir, et l'Ifop a sondé pour nous la communauté. Où se situent les personnes LGBTQI+ face au nouvel échiquier politique, après un quinquennat d'Emmanuel Macron, face à une gauche divisée et à la nouvelle montée de l'extrême droite ? Le résultat du sondage est assez surprenant… Notamment car Éric Zemmour séduit aussi au sein de l'électorat LGBTQI+, et notamment des hommes gays : têtu· a donc enquêté sur ces homos qui sont prêts à voter pour un candidat remettant ouvertement leurs droits en question.
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La revanche des Crevettes pailletées
C'est le grand retour du succès surprise de 2018. Les Crevettes pailletées reviennent dans un nouveau film, qui a appris des maladresses potaches du premier. Cédric Le Gallo, son réalisateur, revient dans têtu· sur cette nouvelle aventure de notre équipe de water-polo gay préférée, qui accueille un petit nouveau incarné par Bilal El Atreby, que nous avons également rencontré. Nous avons aussi interviewé Nicolas Gob, l'interprète de l'entraîneur qui prouve s'il en était besoin que les mecs hétéros peuvent être de bons alliés !
Musique, cinéma et littérature
Au rayon culture, on a rencontré Fishbach, Ardennaise incandescente dont le nouvel album est déjà disponible, mais aussi Yanis, qui revient à la chanson et dont le récent coming out non-binaire a marqué la sphère médiatique. On a aussi longuement discuté avec Abdellah Taïa, auteur marocain ouvertement gay, Pierre de Maere, le nouveau prodige belge de la pop francophone, et Samuel Theis, réalisateur au cinéma de Petite Nature, une réussite à voir absolument.
Fatima Daas revient pour têtu·
À nouvelle formule, nouveaux rendez-vous ! Celui de la fiction littéraire, initié dans le numéro précédent avec une nouvelle inédite écrite par Jean-Baptiste Del Amo, revient dans ce numéro printanier. Cette fois, c'est Fatima Daas, autrice prometteuse remarquée en 2020 avec son premier roman, La petite dernière, qui a accepté de nous livrer un texte inédit. Elle signe "Coeur Noir", un récit touchant de premiers émois lesbiens, illustré par les portraits de femmes d'Apolonia Sokol, peintre résidente de la villa Médicis.
Le retour des petites annonces !
Mais têtu· a aussi une nouvelle qui va enthousiasmer les fans de la première heure. Parce que les applis et les algorithmes ne nous aident pas tellement à trouver l'amour, le magazine reprend du service en remettant au goût de l'époque les petites annonces emblématiques de ses jeunes années. Une version inclusive, et un match making garanti par la rédaction. Préparez-vous à trouver l'amour !
Des mariages, des parents et des partouzes…
Enfin têtu· poursuit évidemment son exploration de la vie de la communauté, en se penchant dans ce numéro sur un phénomène qui regagne du terrain : les partouzes. Un événement du gay agenda avec ses codes, ses réseaux, qui n'échappe pas à l'essor du chemsex. Une enquête étonnante à lire à la fin du magazine.
Du côté de nos vies queers, on a aussi rencontré les Hijras, communauté trans au Bangladesh et, en France, des enfants qui, ayant grandi, doivent désormais s'occuper de leurs parents âgés, lesquels pourtant n'avaient pas toujours bien pris l'annonce de leur orientation sexuelle… Sur le sujet de la famille, force est aussi de constater que le mariage ne semble pas vraiment enjailler la nouvelle génération. Peur de l'engagement, refus des normes... La jeunesse queer veut-elle encore du mariage ? La réponse dans têtu· !
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