À quelques jours de la diffusion de la grande finale de Drag Race France saison 2, filmée ce dimanche au Grand Rex à Paris, retour sur les atouts et chances de chacune des quatre prétendantes à la couronne de Paloma... Et vous, pour qui roulez-vous ?
Au terme de huit épisodes mouvementés où se sont enchaînés challenges épatants et défilés bluffants, Drag Race France est sur le point de clore sa deuxième saison. Une salve d'épisodes à la hauteur de la franchise puisqu'elle aura su nous faire découvrir de nouveaux talents. Parmi lesquels nos quatre finalistes cette année : Keiona, Mami Watta, Punani et Sara Forever. Aussi douées que puissent être ces reines, il n'est pas évident de les départager. On a décidé de la jouer fair play en cherchant chez chacune le potentiel pour succéder à Paloma, qui avait remporté la première saison du programme. Alors, on soutient qui ?
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Keiona
Figure établie de la scène ballroom qui avait déjà rayonné dans l'émission Legendary de l'autre côté de l'Atlantique, Keiona s'est d'emblée imposée comme "la queen du voguing en France" avec son mémorable talent show. Puis, d'épisode en épisode, la reine à la silhouette de mannequin s'est tellement donnée qu'elle a battu un record de la franchise Drag Race : elle s'est retrouvée dans le top des challenges chaque semaine, sans exception, et en ayant en prime remporté deux victoires. Ses forces ? Son déhanché, de toute évidence, mais aussi son humilité et sa volonté de toujours vouloir s'améliorer. Impossible également de ne pas évoquer ses looks minutieux et grandioses, à l'instar de sa tenue de méduse turquoise pour répondre au thème "Sous l'océan".
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Mami Watta
Si l'on ne devait distinguer qu'une seule comedy queen cette saison – ou, en tout cas, celle qui nous a fait le plus rire aux éclats –, ce serait Mami Watta. Bien que ses différentes tenues de runway ne l'aient pas propulsée au sommet, la reine ivoirienne a brillé par son humour piquant et son sens inné de l'absurde (sa performance lors de la parodie du Maillon faible restera dans les annales…). Elle aura aussi été hilarante malgré elle, notamment quand elle a "enterré" Grace Jones et "ressuscité" Dalida. Au-delà de ça, forte de ses racines africaines, Mami Watta n'a pas hésité à mettre en avant un drag fort et référencé.
Punani
Arrivée dans l'aventure en tant que moitié d'un binôme, Punani a prouvé qu'elle avait les épaule(tte)s pour exister sans sa Rose. Si l'on reconnaît à chaque fois sa bouche signature, la queen parisienne s'est maintes fois réinventée via des tenues singulières et souvent subtilement engagées, car elle défend un drag écolo avec des pièces recyclées ou de seconde main. Mais Punani, c'est aussi une repartie de dingue, un amour des jeux de mots et des clins d'œil en veux-tu en voilà. Sa polyvalence fait d'elle une sérieuse prétendante à la couronne de Paloma.
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Sara Forever
La concurrente ultime, c'est peut-être bien elle. Affichant au compteur le plus grand chiffre de victoires dans la saison, Sara Forever n'a jamais reculé devant un challenge. On se rappelle de sa Françoise Sagan en petite forme pour le Snatch Game, interprétation qu'elle avait faite à reculons mais avec une énergie louable. Malgré cette erreur de parcours, la trajectoire de la queen bordelaise dans l'émission est simplement stellaire. Des looks affûtés et politiques, de l'humour tout en subtilité et surtout, de l'étrangeté à la pelle : Sara Forever, c'est la weirdo du groupe qui n'a pas peur d'être elle-même à 100% et qui nous tire un peu plus dans son univers à chaque performance, un mouvement de frange à la fois.
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Crédit photos : France.tv Slash
