Au cours d'une interview pour un podcast, le chanteur de "Rush" est revenu sur un a priori auquel les twinks blondinets comme lui sont souvent confrontés dans le monde gay : le fait qu'ils soit présumés passifs alors que non, pas toujours, comme le rappelle Troye Sivan.
"C'est justement quelque chose que je veux clarifier…" Récemment interviewé dans le podcast "High Low" de la mannequin et actrice bisexuelle Emily Ratajkowski, Troye Sivan est revenu sur un cliché qui lui colle à la peau, comme à beaucoup de twinks. À la sienne en particulier depuis qu'il a écrit sa chanson "Bloom", en 2018 sur l'album du même nom : "Ça parle du fait d'être passif", reconnaît le chanteur âgé de 28 ans, citant les paroles "Je fleuris rien que pour toi" – il aurait aussi pu citer le clip d'"Angel Baby"… Mais il ne s'agit pas d'une confidence personnelle, précise-t-il à ceux qui l'ont compris en ce sens : "Je pense que dans une espèce d'inconscient gay, je suis une sorte de super power bottom, mais ce n'est pas le cas, et je voulais juste poser ça là."
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Troye Sivan en date…
À son interlocutrice qui lui demande si ça l'embête d'avoir à préciser ça, Troye Sivan répond par la négative mais explique que ce préjugé associant son physique avec un rôle sexuel, il le retrouve également dans la vraie vie : "Je pense que parfois les gens sont surpris, par exemple s'ils sortent avec moi ou quelque chose comme ça, et genre je dis 'hey, au fait, je ne suis pas passif'."
Une situation qui résonne chez beaucoup de gays qui, que ce soit sur les applis de rencontre ou lors d'un date, se voient systématiquement catégorisés comme actif ou passif selon leur physique. L'occasion de rappeler qu'on peut aussi être versa ou la jouer sans péné et que, dans tous les cas, l'option la plus sûre est de partir sans préjugés. Car le radar à rôles fonctionne définitivement moins bien que le gaydar !
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Crédit photo : "High Low"
